La Bourse de Paris chute, plombée à nouveau par le gaz

La Bourse de Paris chutait de 2,32% dans les premiers échanges lundi 5 septembre, un fort mouvement causé par les nouvelles tensions sur l'approvisionnement en gaz de l'Europe et qui intervient après un important rebond vendredi 2 septembre.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice vedette CAC 40 reculait de 143,32 points à 6.024,19 points vers 09h50. Vendredi 2 septembre, il avait fini en hausse de 2,21% dans la foulée du rapport mensuel de l'emploi américain. Mais sur la semaine, il avait reculé de 1,70%. "La bataille énergétique semble prendre une nouvelle dimension, et s'approcher des pires craintes qu’on pouvait avoir sur l’approvisionnement en énergie de l’Europe", Sebastian Paris Horvitz, directeur de la recherche de la Banque Postale AM.

Vendredi 2 septembre, Gazprom a annoncé arrêter "complètement" le gazoduc Nord Stream, qui devait reprendre du service samedi après une maintenance. Le géant russe a avancé la réparation d'une turbine de ce pipeline vital pour l'approvisionnement en gaz des Européens, une raison que le fabricant de turbines Siemens Energy a jugé, d'un point de vue technique, injustifiée.

"Les six mois qui viennent, avec notamment l’entrée dans l'hiver, seront difficiles à gérer. Le risque de rationnements ne peut être exclu, même si les efforts se multiplient pour organiser une baisse ordonnée de la consommation", et que les stocks se remplissent dans un bon rythme, poursuit M. Paris Horvitz.

Signe des inquiétudes sur l'économie européenne, l'euro se repliait de 0,28% à 0,9929 USD vers 09h35, après être descendu sous le seuil de 0,99 USD pour la première fois en 20 ans, tombant jusqu'à 0,9878 USD.

Du rouge presque partout

Quasiment toutes les entreprises du CAC 40 étaient en baisse lundi matin 5 septembre vers 09h40, à l'exception de TotalEnergies (+1,76% à 52,44 euros), dopé par le rebond des cours du pétrole avant une réunion des pays organisateurs de pétrole et de leurs alliés (OPEP+), et de Thalès (+0,62% à 120,95 euros). Les valeurs liées au pétrole ou à la défense (Dassault Aviation +0,22% à 136,40 euros), résistaient mieux.

Parmi les baisses les plus fortes figurent les entreprises liées aux collectivités comme Veolia (-3,33% à 21,46 euros), ou dans une moindre mesure Engie (-2,20% à 11,90 euros). Les valeurs les plus sensibles aux variations de l'activité économique étaient aussi plombées notamment dans l'automobile avec Stellantis (-3,47% à 13,00 euros), Renault (-3,12% à 28,46 euros) ou la banque avec Crédit Agricole (-3,16% à 9,01 euros). Les entreprises dans le secteur de la construction étaient aussi dans le rouge vif, comme Saint-Gobain (-3,55% à 39,52 euros), ou Schneider Electric (-2,80% à 117,48 euros).

Oudéa vers Sanofi

Frédéric Oudéa, actuel directeur général de Société Générale (-3,16% à 22,37 euros) qui doit quitter ses fonctions en mai 2023, va être proposé comme prochain président non exécutif du conseil d'administration de Sanofi (-1,14% à 80,51 euros), a annoncé lundi 5 septembre le groupe pharmaceutique dans un communiqué.


AFP/VNA/CVN

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