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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 montait de 8,46 points à 7.938,28 points vers 09H30. Lundi 26 février, il a brisé une série de huit hausses consécutives, dont sept records de points en clôture, en cédant 0,46%.
L'agenda économique étant encore assez maigre, les résultats d'entreprises occupent le devant de la scène pour une des dernières fois, la saison des publications annuelles touchant à sa fin. La chute d'Eurofins anime notamment l'indice phare.
Les principaux indicateurs sont attendus en deuxième partie de séance, avec les commandes de biens durables aux États-Unis ou un indice de confiance du consommateur. Mais l'actualité macro sera bien plus dense le reste de la semaine, avec des chiffres de la croissance américaine, l'inflation en zone euro ou aux États-Unis ainsi que des indicateurs d'activité PMI pour février.
Ces nouvelles informations seront importantes en vue de la politique des banques centrales dans un contexte où les premières baisses de taux directeurs, dans la tête des investisseurs depuis novembre 2023, sont régulièrement repoussées.
"Plusieurs membres de la Banque centrale européenne continuent d'insister sur la nécessité de patienter pour évaluer l'évolution de l'inflation avant de prendre une décision concernant une première baisse", soulignent les analystes de Natixis.
Avant l'ouverture de la séance, les investisseurs ont appris que le moral des ménages français a recommencé à se dégrader en février après plusieurs mois d'embellie, perdant deux points sur un mois pour s'établir à 89, bien en dessous de sa moyenne historique fixée à 100.
Celui en Allemagne devrait légèrement s'améliorer en mars, selon le baromètre GfK, après un fort recul en février.
Test négatif pour Eurofins
Le groupe Eurofins, géant des laboratoires d'analyses, chutait de 11,73% à 51,76 euros après des résultats annuels ayant montré une chute de sa rentabilité. Le bénéfice par action du groupe en 2023 est notamment inférieur au consensus, ont noté les analystes de Jefferies.
La valeur de son action est désormais près de 2,5 fois inférieure à celle lors de son pic, à l'été 2022. Elle a désormais la pire variation du CAC 40 en 2024 (-12,44%).
Bouygues solide
Le groupe Bouygues a engrangé en 2023 un bénéfice net en hausse de 6,9% à 1,04 milliard d'euros, malgré la crise de l'immobilier, porté par ses activités de construction et les services d'Equans dans le secteur de la transition énergétique. Il vise un chiffre d’affaires et un résultat opérationnel courant des activités en légère croissance pour 2024.
Les investisseurs appréciaient et l'action bondissait de 5,06% à 35,70 euros, la meilleure performance du CAC 40.
Edenred pénalisé par une amende
La société française de services prépayés Edenred, qui commercialise le Ticket Restaurant, a enregistré des revenus record en 2023 mais son bénéfice net a été affecté par une amende versée à l'Autorité de la concurrence, selon un communiqué mardi.
L'action, en nette hausse à l'ouverture, se repliait de 1,60% à 48,73 euros vers 09H30. Depuis le 1er janvier, elle chute de 10%, la troisième pire performance du CAC 40, en raison du déclenchement d'une enquête en Italie pour escroquerie.
AFP/VNA/CVN