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Un Boeing 737-8AS de Ryanair à son atterrissage à l'aéroport El Prat de Barcelone, en Espagne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Lors d'une table ronde organisée vendredi 23 février avec des journalistes au siège de la compagnie à bas prix à Dublin, M. O'Leary a expliqué que le récent incident dans un Boeing a entraîné des retards de production qui se répercutent sur les livraisons aux compagnies, dont Ryanair.
Début janvier, une porte s'est détachée de la carlingue d'un Boeing 737 MAX 9 lors d'un vol de la compagne Alaska Airlines. L'incident n'a fait que quelques blessés légers. La FAA avait par la suite suspendu les vols de 171 des 218 avions 737 MAX 9 déjà livrés.
Un rapport préliminaire de l'Agence américaine de sécurité des transports (NTSB) a conclu que quatre boulons censés bloquer la porte étaient manquants.
Michael O'Leary a déclaré que Ryanair allait demander à Boeing des compensations financières : "les contrats de Boeing et Airbus prennent en compte des retards excusables, mais si on perce des trous au mauvais endroit et que ça entraîne des retards, est-ce excusable ou pas ? Nous pensons très fermement que c'est inexcusable" et "je pense que nous obtiendrons une compensation modeste de Boeing".
"Il n'y a rien de fondamentalement problématique avec l'appareil (...) mais une approche médiocre des contrôles de qualité", a insisté M. O'Leary.
Ces difficultés ont ralenti le rythme de production des appareils concernés. Ryanair s'attend dorénavant à recevoir livraison de 40 ou 45 appareils pour l'été au lieu de 50 escomptés.
Les problèmes de Boeing ont entraîné des annulations de vols, si bien que la compagnie aérienne a réduit son objectif de transporter 185 millions de passagers lors de l'exercice fiscal qui sera terminé en mars à 183,5 millions de passagers.
AFP/VNA/CVN