Nouvelle-Zélande
La bombe de Christchurch n'a aucun lien avec le carnage des moquées

La police néo-zélandaise a exclu tout lien mercredi 1er mai entre la découverte d'une bombe la veille à Christchurch et le carnage du 15 mars dans lequel 50 fidèles ont été tués dans deux morsquées par un extrémiste.

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Des policiers sécurisent la zone devant la mosquée Masjid al Noor après la fusillade à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, le 15 mars.
Photo: AFP/VNA/CVN

La police avait arrêté un homme de 33 ans mardi 30 avril après la découverte d'un paquet suspect et de munitions dans un terrain vague de cette grande ville de l'Ile du Sud.

Le suspect a été inculpé de possession d'explosifs, de munitions et d'armes et a comparu devant un tribunal mercredi, a dit la police. "Nous ne recherchons personne d'autre en relation avec cet incident", a déclaré le commissaire Corrie Parnell dans un communiqué. "Il n'existe aucun lien connu entre l'homme de 33 ans et les attaques du 15 mars à Christchurch".

D'après la presse néo-zélandaise, Jay Michael Harding-Reriti a été inculpé entre autres de possession d'un engin explosif artisanal, d'explosifs en émulsion et d'un détonateur. Il a été placé en détention provisoire jusqu'à une nouvelle audience le 6 mai.

La ville est toujours en état d'alerte après les attaques lors desquelles un extrémiste australien de 28 ans a tué 50 fidèles dans deux mosquées et a diffusé en direct le massacre sur les réseaux sociaux.

La semaine dernière, d'importantes mesures de sécurité avaient été mises en place pour la venue du prince William qui a rencontré des survivants du carnage.

APS/VNA/CVN

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