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Les supporters de Lens lors de la victoire de leur équipe 2-0 contre Reims en Ligue 1 au Stade Bollaert-Delelis de Lens, France, le 16 décembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette victoire fait monter le Racing Club de Lens à la cinquième place - en attendant les rencontres de dimanche 17 décembre - avec 26 points, trois de plus que les Rémois, qui restent huitièmes.
Mais ce succès est un peu miraculeux. Les Sang et Or n'ont pratiquement rien montré au Stade Bollaert, marquant deux buts en autant de frappes cadrées.
À un quart d'heure de la fin du match, les joueurs de l'Artois devaient encore leur seule occasion véritable, convertie en but, à une bévue de la défense rémoise. Le défenseur central Joseph Okumu a dévié de la tête le ballon à la limite de sa propre surface alors que son gardien Yehvann Diouf était sorti pour le saisir. Résultat : Wesley Saïd n'a plus eu qu'à le pousser au fond des cages délaissées. Comme un cadeau avant l'heure, esprit de Noël oblige.
Les joueurs de Franck Haise ont ensuite doublé le score grâce à une tête victorieuse du remplaçant Oscar Cortes sur un centre de Ruben Aguilar, lors de leur seule action construite de la partie (75e).
Nombreux absents à Lens
Pour le reste, le club artésien n'a fait que subir, sans être totalement assailli par le Stade de Reims, trop souvent déstabilisé quand le scénario du match n'est pas à son avantage cette saison.
Cette partition peu emballante du club artésien s'explique d'abord par le nombre de titulaires absents au coup d'envoi : Florian Sotoca et Facundo Medina étaient suspendus tandis que Jonathan Gradit, Deiver Machado et Nampalys Mendy sont à l'infirmerie. Même le buteur Elye Wahi était absent de la feuille de match, malade.
Amputé de nombreux cadres et peut-être à court d'énergie quatre jour après leur victoire face au Séville FC (2-1) synonyme de qualification pour les barrages d'accession aux huitièmes de finale de la Ligue Europa, le club du bassin minier a toutefois rempli son objectif du soir : gagner pour rester au contact des meilleurs clubs du championnat à une journée de la trêve hivernale.
L'attaquant français de Lens Wesley Saïd (gauche) et le défenseur marocain de Reims Yunis Abdelhamid au Stade Bollaert-Delelis de Lens, en France. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les Lensois ont aussi étendu leur belle série d'invincibilité en Ligue 1 à onze matches. À l'inverse, Reims s'enfonce dans une spirale négative en concédant sa quatrième défaite lors de ses cinq dernières rencontres, après un début de saison emballant.
Protestation des ultras
Ce match n'a véritablement commencé qu'au quart d'heure de jeu, sur la pelouse et en tribunes. À l'initiative des Red Tigers, collectif de supporters lensois, les ultras ont décidé de ne pas animer les quinze première minutes pour protester contre l'interdiction de stade prononcée par la Ligue de football professionnel contre le groupe des North Devils pour son usage d'engins pyrotechniques lors du déplacement à Clermont (3-0).
Les joueurs lensois ont semblé suivre le mouvement, aussi éteints que les travées de la tribune Marek. C'est donc Reims qui a contrôlé le jeu et s'est procuré des occasions, d'abord par Keito Nakamura, dont la frappe a été déviée en corner par Brice Samba (15e).
Le capitaine lensois et néo-international a été tout heureux de voir la tentative de la tête d'Emmanuel Agbadou heurter son poteau droit dans la foulée.
Les joueurs de Will Still n'ont pas desserré leur étreinte jusqu'à ouvrir le score par Mohamed Daramy à la conclusion d'une jolie contre-attaque, avant que le but ne soit refusé pour une courte position de hors-jeu (18e).
Une autre attaque en transition a failli faire mouche quand Brice Samba s'est emmêlé les pinceaux, toujours devant Mohamed Daramy (41e). Sans conséquence.
La deuxième période a débuté de la même façon, le Stade de Reims se procurant de nouvelles occasions par Yunis Abdelhamid de la tête (52e) ou encore Junya Ito (16e, 58e).
Jusqu'à l'estocade finale d'Oscar Cortes, qui a conclu un match terne mais une victoire essentielle.
AFP/VNA/CVN