Comme son nom l'indique, GST n'offre depuis sa création, en 2007, que des circuits touristiques dits "verts". À savoir : voyage au sein de communautés, randonnées de découverte, trekking, circuits en VTT, varappe, course sur le Fansipan de 3.143 m d'altitude, surnommé le toit de l'Indochine… Sans oublier des tours pleins d'attraits où le quidam peut loger dans la maison de l'habitant, découvrir la cuisine familiale et devenir un jour agriculteur ou artisan.
Dès sa création, GST s'est fixée pour objectif de faire de l'écotourisme. Chose encourageante, cette compagnie a pu devenir, en seulement une année d'existence, le partenaire d'une des dix grandes sociétés de tourisme nationales, selon son directeur Dao Duc Phong. Forte d'un effectif professionnel dont des guides qualifiés, ainsi que d'infrastructures de qualité avec hôtels, restaurants, bus…, GST se fonde sur un fonctionnement en circuit fermé.
Mieux que d'autres dans cette province montagneuse, GST accumule les honneurs : certificat d'honneur en 2009 par le Comité populaire de Lào Cai pour de brillants acquis dans le développement du tourisme au sein de huit provinces du Nord-Ouest du pays, satisfecit de "Meilleure entreprise de tourisme de Lào Cai" en 2010 par le Service de la culture, des sports et du tourisme. Toujours en 2010, le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme a classé GST parmi les cinq entreprises offrant le plus de circuits de tourisme durable au Vietnam. Et désormais, ceux de GST sont considérés comme un "modèle" à appliquer par toutes les sociétés de tourisme de Lào Cai.
Chose admirable : à travers son programme de voyages appelés "Retour à la source ", la marque GST est présente un peu partout dans toute la région du Nord-Ouest, et cette dernière est prisée des touristes, notamment étrangers.
"Welcome to Cat Cat…"
Actuellement, nombre d'endroits reculés de Lào Cai sont fréquentés par des étrangers. Dans des villages d'ethnies minoritaires, plusieurs maisons d'architecture traditionnelle parées d'épis de maïs et d'instruments agricoles sur leurs façades… portent un insigne écrit même en anglais : "Welcome to Cat Cat", "Welcome to Ta Van Giay", "Welcome to Ban Hô", "Welcome to Ta Phin"… C'est là qu'on offre un service de "homestay" où les touristes amoureux de la nature peuvent s'intégrer dans la vie sans artifices des montagnards, se régaler des plats locaux, admirer les chants et danses folkloriques, contempler les paysages pittoresques de la chaîne montagneuse de Hoàng Liên Son et de la vallée de Muong Hoa, écouter les oiseaux et les murmures des ruisseaux, respirer un air pur et passer une bonne nuit paisible.
Ce mode de tourisme vert initié par GST a porté ses fruits, d'autant qu'il revient à "faire d'une pierre deux coups" : développer de façon durable l'industrie sans fumée dans la région montagneuse et améliorer la vie de la population. "De nombreux foyers, qui auparavant ne pouvaient pas manger à leur faim, ont fait fortune. Beaucoup d'entre eux sont parfaitement capables de construire une nouvelle maison, meublée et équipée, d'acheter une moto, voire une voiture", souligne Bùi Thi Kim Dung, vice présidente du Comité populaire de Lào Cai, avant de souhaiter apparaître d'autres sociétés d'écotourisme dont l'activité va tout à fait dans le sens de l'objectif "d'une économie protégeant l'environnement et demeurant proche de la société locale".
Chaque année, GST accueille plus de 4.000 clients, dont 80% sont étrangers, et elle ne compte pas en rester là en visant la clientèle vietnamienne. Elle qui réalise un chiffre d'affaires de quatre milliards de dôngs accorde quelques 100 millions de dôngs au fonds d'assistance des familles pauvres et des sinistrés de calamités naturelles de Lào Cai.
Nghia Dàn/CVN