L'émissaire international pour la Syrie, Kofi Annan. Photo : XINHUA/VNA/CVN |
La Russie voit de "très bonnes chances" de progresser dans le règlement de la crise syrienne à Genève, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à l'issue d'entretiens le 29 juin avec son homologue américaine, Hillary Clinton. "Je peux dire en toute confiance que nous avons de très bonnes chances demain (le 30 juin) à Genève de trouver un dénominateur commun et de faire un pas en avant", a déclaré M. Lavrov lors d'une conférence de presse à Saint-Pétersbourg (Nord-Ouest), après des pourparlers avec Mme Clinton.
"J'ai senti une évolution dans la position de ma collègue Hillary Clinton. Il n'y avait pas d'ultimatum, pas un mot sur le fait que le document en discussion à Genève était intouchable", a ajouté M. Lavrov.
"Puissances extérieures"
La réunion de Genève doit se tenir en présence des chefs de la diplomatie des membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et de trois États arabes, ainsi que des secrétaires généraux de l'ONU et de la Ligue arabe. Mais Moscou, principal allié du régime Assad, avait prévenu qu'il n'y avait pas d'accord final sur le plan Annan et maintenu son refus de toute solution imposée par l'étranger.
Pour tenter de sauver la réunion, Kofi Annan a tenu le 29 juin une réunion préparatoire de hauts fonctionnaires des cinq principales puissances et s'est entretenu avec leurs ministres des Affaires étrangères. M. Annan a accusé des "puissances extérieures" d'encourager la violence en Syrie, dans une tribune publiée le 29 juin dans le quotidien américain Washington Post. "Plusieurs puissances extérieures sont profondément impliquées (...) la méfiance mutuelle les a poussées à aller à l'encontre" de son plan de paix.
AFP/VNA/CVN