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| Le marché des arts à Kinshasa. |
Ses dix millions d’habitants provenant de toutes les provinces font de cette ville, anciennement Léopoldville (Léo), la vitrine de l’ensemble du pays et carrefour de la diversité culturelle où toutes les ethnies, les langues et les cultures de la RDC se côtoient, se mêlent et s’embrassent. Située sur la rive droite du pool Malebo, elle s’étend sur 9.965 km² et comprend quatre districts et 24 communes. Il s’agit d’une des plus grandes métropoles d’Afrique centrale.
Tout le long de la route, bordée de larges panneaux de publicité pour téléphones portables, bières et autres produits de consommation courante, qui mène de l’aéroport international de Ndjili au centre-ville, le visiteur parcourt une succession de quartiers populaires grouillant de monde : Masina, Ndjili et Matete.
L’artère principale de la ville est le boulevard du 30 juin, reliant Kintambo, première implantation européenne de la ville, et la commune de Kinshasa, actuel quartier des affaires situé à 5 kilomètres vers l’Est.
Au Nord du boulevard du 30 juin, les quartiers résidentiels de la Gombe bordant le fleuve du Congo sont structurés par de larges avenues arborées. Au Sud du boulevard du 30 juin commence la cité ou partie populaire de la ville, avec sa structure en damier caractéristique de villes récentes. Cette partie est occupée par quelques-unes des grandes infrastructures de la ville ; d’Ouest en Est : le camp militaire Kokolo, le palais du peuple, le stade des Martyrs, le stade Tata Raphaël, l’aéroport de Ndolo.
«Je suis très heureuse que la RDC soit le pays hôte du XIVe Sommet de la Francophonie. C’est une bonne occasion de présenter mon pays natal aux amis étrangers, surtout les Francophones», a déclaré Estelle Cimanga, une employée congolaise.
Kinshasa est connue également comme un espace de créativité artistique et artisanale. Le principal marché des arts de la capitale est fréquenté par des artistes, mais surtout des exposants et des marchands à la sauvette. Le visiteur peut y acheter des masques, des objets en bois, des bijoux, des colliers et des bracelets en malachite de même que de vieux billets «Zaïre» du temps de Mobutu. Mais il faut discuter, c’est toujours la palabre africaine, car les marchands de Kinshasa ont le sens des affaires et fixent leurs prix à la tête du client.
Destinations de choix des touristes étrangers
Le quartier Matonge dans la commune de Kalamu avec son incontournable place «Victoire» ou «Place des artistes», le beau marché dans la commune de Barumbu, différents quartiers de la commune de Bandalungwa et dans une moindre mesure, Kitambo magasins, les bistrots avec de la musique et de la danse congolaise sont des destinations de prédilection de nombreux étrangers. «Matonge est une vraie facette de Kinshasa», explique Nancy Lukusa, une fille congolaise.
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| Les bistrots avec de la musique et de la danse congolaises sont très appréciés de nombreux étrangers. |
Kinshasa a ses coins tranquilles particulièrement dans sa périphérie où on peut jouir du calme de la nature, se ressourcer et s’évader : Sanctuaire de Bonobos, Kinkole, Maluku, jardin d’Eden…
La capitale congolaise abrite également la plus vieille université de l’Afrique francophone au Sud du Sahara, jadis appelée Université Lovanium, aujourd’hui Université de Kinshasa, membre fondatrice de l’AUPELF en 1961.
Texte et photos : Hoàng Phuong/CVN