RPDC
Kim Jong Un reconnaît que son pays traverse "une grave" situation économique

Le président de la République populaire démocratique de Corée, Kim Jong Un, a averti les principaux dirigeants du Parti des travailleurs (au pouvoir) que son pays connaissait "une grave situation" économique et appelé à la mise en place de mesures d'urgence afin d'y remédier.

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Le président Kim Jong Un, s'exprime lors d'une session plénière du Parti des travailleurs de la RPDC, le 30 décembre à Pyongyang.
Photo : Yonhap/VNA/CVN

Les propos du président Kim Jong Un, rapportés lundi 30 décembre par des médias officiels, interviennent alors qu'une session plénière du Parti des travailleurs s'est ouverte samedi 28 décembre, à quelques jours de l'échéance de l'ultimatum lancé pour la fin de l'année par Pyongyang à Washington.

Le président nord-coréen, qui préside cette session, a affirmé que le moment était venu de donner "un tournant décisif" au développement économique de son pays. Il a présenté aux dirigeants ainsi réunis des "tâches" à accomplir "afin de corriger de toute urgence la grave situation que rencontrent les principaux secteurs industriels de l'économie nationale", a rapporté lundi 30 décembre l'Agence de presse nord-coréenne KCNA.
La République populaire
démocratique de Corée (RPDC) ne publie jamais de statistiques économiques, les seuls chiffres disponibles concernant ses résultats financiers proviennent de l'étranger.

En juillet, la Banque centrale sud-coréenne a estimé que la croissance de l'économie du pays, soumis à des sanctions internationale, a baissé de 4,1% en 2018, soit la plus importante contraction depuis la famine dévastatrice dans les années 90.
Après un rapprochement en 2018, les négociations sur le programme nucléaire nord-coréen sont dans l'impasse depuis l'échec du Sommet de Hanoï en février entre M. Kim et le président américain Donald Trump.
La RPDC
a récemment mené une série d'essais sur sa base de lancement de fusées de Sohae, après une succession de tirs de projectiles les semaines précédentes.
Plusieurs résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU interdisent à Pyongyang de développer un programme balistique.
Afin d'apaiser les tensions, la Russie et la Chine
ont déposé mi-décembre devant le Conseil de sécurité de l'ONU une proposition de réduction des sanctions, sous réserve d'avancées vers la dénucléarisation. Tokyo a récemment estimé qu'il était "trop tôt" pour une levée des sanctions.
L'Agence de presse nord-coréenne a indiqué que cette session plénière est entrée lundi 30 décembre dans son troisième jour, pour la première fois depuis 1990. Depuis cette date, elle ne durait que deux jours.
"La décision de Pyongyang d'accueillir une session plénière pendant plusieurs jours illustre la gravité avec laquelle il considère les situations intérieure et extérieure", a estimé Cheong Seong-Chang, chercheur à l'Institut Sejong.

AFP/VNA/CVN

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