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Le président américain Joe Biden lors de son discours sur l'état de l'Union au Congrès, le 6 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Il s'agit du deuxième discours sur l'état de l'Union prononcé par M. Biden depuis son entrée en fonction en janvier 2021 et du premier du genre devant un Congrès divisé, alors que les républicains ont pris le contrôle de la Chambre des représentants après les élections de mi-mandat de 2022 et que les démocrates sont toujours à la tête du Sénat.
Cet événement intervient une semaine après la publication d'un sondage Gallup selon lequel la plupart des Américains restent pessimistes quant à la façon dont les choses se passent dans leur pays, seuls 23% se disant satisfaits, tandis que plus des trois quarts en sont mécontents.
Pendant ce temps, l'évaluation globale de la performance professionnelle de M. Biden continue d'être extrêmement négative. Selon l'Institut de sondage américain FiveThirtyEight, la cote d'approbation du président démocrate était de 43,2% mardi 7 février, tandis que la désapprobation du travail accompli par lui était de 52,3%. Les Américains sont plus nombreux à avoir une opinion négative de sa gestion de l'économie du pays.
M. Biden a néanmoins consacré une grande partie de son discours de mardi à l'économie, vantant des indicateurs tels que le faible taux de chômage et le ralentissement des taux d'inflation. Toutefois, l'inflation aux États-Unis reste à un niveau élevé rarement vu dans l'histoire et de nombreux économistes continuent de craindre que l'économie américaine tombe en récession plus tard cette année.
Le président a également profité de son discours pour appeler le Congrès à relever le plafond de la dette. Le gouvernement fédéral a atteint sa limite d'emprunt le mois dernier et tente d'éviter de dépasser le plafond d'endettement de 31.400 milliards d’USD et de manquer à ses obligations actuelles.
Le président de la Chambre des représentants, le républicain Kevin McCarthy, qui était assis derrière M. Biden lors de son discours devant une session conjointe du Congrès aux côtés de la vice-présidente américaine Kamala Harris, a déclaré lundi 6 février que "le défaut de paiement de notre dette n'est pas une option", mais "une augmentation responsable de la limite de la dette qui commence à éliminer les dépenses inutiles de Washington et nous met sur la voie de l'équilibre budgétaire est non seulement le bon point de départ".
La directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva, a récemment averti qu'un défaut de paiement des États-Unis "causerait des dommages importants" à l'économie mondiale.
"Ce sera très dommageable pour les consommateurs américains si les États-Unis font défaut, cela ferait monter les taux d'intérêt", a averti Mme Georgieva à CBS News lors d'une interview. "Et si les gens n'aiment pas l'inflation aujourd'hui, ils n'aimeront pas du tout ce qui pourrait se passer demain".
Xinhua/VNA/CVN