>>Déçus ou soulagés, les sportifs se résignent à des JO sans public
>>JO de Tokyo : la facture explose
Le président de la Fédération internationale d'athlétisme (World Athletics), le Britannique Sebastian Coe, lors de sa visite au National Stadium, le 8 octobre 2020 à Tokyo. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"J'espère que la décision n'interviendra pas trop tôt car je ne vois aucune raison pour laquelle les décisions devraient être ingérées de force alors que le monde est en train de changer, que les vaccins sont en cours de déploiement. Je pense que c'est une décision qui ne doit pas nécessairement être prise en ce moment", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse tenue à l'issue d'une réunion du Conseil de World Athletics.
"Je ne sais pas quand la décision est susceptible d'être prise mais c'est un jugement qui doit être équilibré", a-t-il ajouté. L'ancien double champion olympique du 1.500m a expliqué qu'il "aimerait bien sûr que les stades accueillent du public", tout en précisant que "la chose la plus importante est d'avoir les athlètes aux Jeux."
Le comité d'organisation des JO de Tokyo, reportés de 2020 à 2021 (23 juillet-8 août) en raison de la pandémie de coronavirus, a déclaré il y a deux semaines qu'il prévoyait de statuer sur la question des spectateurs étrangers avant la fin du mois, probablement avant le début du relais national de la flamme olympique, le 25 mars, prévu sans public.
Il prévoit également de prendre une décision en avril sur la capacité maximale des stades dans le contexte du COVID-19.