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Les anneaux olympiques près du Stade national de Tokyo, le 23 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette prime versée par l'Agence nationale du sport (ANS) aux fédérations est destinée à ruisseler sur "toute la chaîne de la performance" et notamment aux entraîneurs, a expliqué Claude Onesta, le manager de la haute performance.
Dans le détail, les primes versés directement par l'État aux sportifs sont donc de 65.000 euros pour l'or, 25.000 euros pour une médaille d'argent et 15.000 pour le bronze. Les entraîneurs des médaillés reçoivent, de l'État, la moitié de la somme.
À cela s'ajoutera donc pour Tokyo, et pour chaque fédération, 35.000 pour une médaille d'or, 15.000 pour l'argent et 8.000 euros pour le bronze.
Cette prime consacrera "les entraîneurs des athlètes médaillés" afin qu'ils soient récompensés "de manière conséquente" et "associés à la réussite de leurs athlètes", a expliqué Claude Onesta. "Il faut consacrer la réussite des entraîneurs quand elle est pleinement associée à la réussite de leurs athlètes", a-t-il estimé. L'enveloppe devrait avoisiner 1,3 million d'euros, a précisé l'ANS.
Interrogé sur l'objectif de la délégation française pour Tokyo, tout en se montrant prudent en raison de la difficulté à jauger le niveau des Bleus et celui de la concurrence en raison du peu de compétitions, Claude Onesta a misé sur une récolte "à peu prés équivalente" à celle de Rio en 2016, "autour de quarante médailles". Au Brésil, les Bleus avaient remporté 42 médailles dont 10 en or, 18 en argent et 14 en bronze.
Par ailleurs, chaque athlète sélectionné pour les JO de Tokyo mais qui n'appartient pas au Cercle de la haute performance, sorte de club VIP du sport de haut niveau qui compte 404 élus, et dont les revenus annuels sont en-deçà de 40.000 euros, recevra une prime ponctuelle de 4.000 euros.
AFP/VNA/CVN