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Le Français Alexis Pinturault, lors de la première manche du slalom géant de la Coupe du monde de ski alpin, le 20 décembre 2021 à Alta Badia (Italie). |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Alexis Pinturault (ski alpin)
En 2021, il a décroché le Graal du ski alpin, le gros globe de vainqueur de la Coupe du monde qui échappait à la France depuis 1997. Alexis Pinturault rêve maintenant de s'offrir le dernier titre qui manque à son palmarès, l'or olympique.
Lors des deux précédents JO, "Pintu", 30 ans, avait flirté avec le titre suprême en amassant trois médailles (argent en combiné en 2018, bronze en géant en 2014 et 2018). Son hiver reste pour l'instant décevant avec "seulement" deux podiums et quelques grosses déconvenues en géant, sa discipline de prédilection, au point d'abandonner déjà toute chance de remporter une deuxième fois le gros globe.
Pour se relancer en géant, il pense opter pour des skis plus longs : "Je veux me reconcentrer sur la technique. Je veux essayer de retrouver confiance et sérénité, le bon équilibre", espérait le double champion du monde de combiné fin décembre. Sera-ce suffisant ? Réponse le 10 février pour le combiné, trois jours plus tard pour le géant où il aura parmi ses rivaux son compatriote Mathieu Faivre, champion du monde en titre de la spécialité, ou encore le 16 février pour le slalom où un autre Français, le phénomène Clément Noël, peut aussi le contrarier.
Perrine Laffont (ski de bosses)
À seulement 22 ans, Perrine Laffont a déjà tout gagné et fait figure de reine incontestée des bosses : elle est championne olympique en titre et affiche à son palmarès trois titres mondiaux et quatre sacres en Coupe du monde. C'est tout naturellement qu'elle sera la grande favorite des JO-2022.
Elle avait décroché deux podiums en trois compétitions en début de saison avant un inquiétant coup d'arrêt à domicile à l'Alpe d'Huez : une 6e place marquée par une chute et une commotion cérébrale qui l'a contrainte à déclarer forfait pour l'épreuve du lendemain et à faire une pause jusqu'à fin décembre.
Il lui reste un peu plus d'un mois pour retrouver la forme olympique : son épreuve est programmée dès le 6 février, ce qui pourrait faire de l'Ariégoise la première à offrir une médaille à la France à Pékin.
Gabriella Papadakis/Guillaume Cizeron (danse sur glace)
Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, lors de leur programme de danse rythmique du Grand Prix d'Italie, le 6 novembre 2021 sur la patinoire de Turin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ils sont vice-champions olympiques 2018, quadruples champions du monde et quintuples champions d'Europe de danse sur glace, mais Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron sont aussi restés entre janvier 2020 et début octobre 2021 plus de 600 jours sans patiner en compétition. En cause notamment, la pandémie de COVID-19. Leur retour à la compétition a balayé leurs doutes, s'ils en avaient, avec trois victoires en autant de compétitions, dont une sur le circuit secondaire international, au Trophée de Finlande. Ultime rendez-vous pour se jauger avant les JO, les Championnats d'Europe mi-janvier à Tallinn.
L'équipe de France de biathlon
Pour ses premiers JO depuis la retraite de Martin Fourcade, référence mondiale de la discipline jusqu'en 2020, le biathlon français est loin d'être désarmé. Emilien Jacquelin, Quentin Fillon-Maillet ou encore Simon Desthieux peuvent viser une médaille dans toutes les épreuves individuelles au programme à Pékin. Tous les trois ont porté le dossard de leader de la Coupe du monde cet hiver et Jacquelin aborde 2022 avec le statut de N°1 mondial. Au total, l'équipe de France a déjà accumulé onze podiums chez les hommes, dont trois victoires, en Coupe du monde. L'équipe féminine n'est pas en reste avec neuf podiums grâce à Julia Simon, Anaïs Bescond et le relais. Tout semble bien parti pour que la tradition lancée en 1992 se poursuive : le biathlon a déjà rapporté 26 médailles olympiques, dont neuf en or.
Les stars étrangères
À 27 ans, le Japonais Yuzuru Hanyu est en quête d'une performance rarissime : être sacré champion olympique de patinage artistique trois fois d'affilée, après 2014 et 2018. Seul un patineur, le Suédois Gillis Grafström, et une patineuse, la Norvégienne Sonja Henie, ont signé un tel exploit dans l'entre-deux-guerres. Mais le gracile Japonais aura fort à faire avec la concurrence du virevoltant Américain Nathan Chen, 22 ans et triple champion du monde en titre à coups de quadruples rotations.
Eileen Gu a tout pour devenir l'un des visages des JO-2022 à domicile. À 18 ans, la double championne du monde (half-pipe et slopestyle) peut rêver d'or dans trois disciplines (avec le big air). Cette Californienne, née d'une mère chinoise, est pour l'instant invaincue cette saison en quatre compétitions de Coupe du monde. La freestyleuse, qui représente la Chine depuis 2019, est également une brillante étudiante qui intégrera l'université américaine de Stanford l'an prochain, et s'occupe en tant que mannequin à ses heures perdues.
AFP/VNA/CVN