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Le skieur freestyle Kevin Rolland pendant les qualifications du half-pipe, le 17 février aux JO de Pékin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le skieur freestyle de 32 ans sait le titre, et même sans doute le podium, hors de sa portée pour ses troisièmes et derniers Jeux, mais il espérait au moins achever sur une finale son histoire d'amour olympique.
Ce sera le cas samedi 19 février. Le médaillé de bronze de Sotchi 2014, qui commençait à ronger son frein depuis la cérémonie d'ouverture pékinoise, a enfin pu lâcher les chevaux dans le snowpark du site de montagne de Zhangjiakou.
Après un premier run moyen de 65,25 points, la figure emblématique du ski freestyle français a haussé le curseur lors du second (75,25) pour se hisser à la 10e des 12 places qualificatives.
Un soulagement pour le Plagnard, même si sa participation aux Jeux olympiques relève déjà en elle-même d'un miracle.
Les médecins doutaient de sa capacité à pouvoir skier de nouveau un jour après son terrible accident d'avril 2019 sur une tentative de record du monde de saut en hauteur depuis un "quarter-pipe" (quart de tube). Touché au bassin, à la tête, aux poumons et au pancréas, il a retrouvé le haut niveau au prix d'un gros travail de rééducation, terminant notamment huitième des championnats du monde 2021 à Aspen, aux États-Unis.
Il n'est toutefois plus en mesure de rivaliser avec les meilleurs spécialistes de la discipline, dont l'Américain Aaron Blunck, vainqueur des qualifications avec un deuxième run à 92,00 points après être passé à côté du premier.
Il a devancé le Néo-Zélandais Nico Porteous (90,50) et ses deux compatriotes Birk Irving (89,75) et David Wise (89,00), qui a remporté en 2014 et 2018 les deux titres attribués depuis l'entrée du half-pipe au programme olympique.
AFP/VNA/CVN