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Le comité olympique des Samoa a assuré jeudi 1er juillet que ses sportifs basés à l'étranger iraient aux Jeux olympiques de Tokyo malgré une interdiction du gouvernement, tout en retirant ses trois haltérophiles. Le ministre par intérim des Communications, Afamasaga Rico Tupa'i, avait annoncé mercredi 30 juin que l'équipe olympique des Samoa se retirait de l'évènement en raison du taux quotidien élevé d'infections au COVID-19 au Japon, affirmant que la prévention primait sur la compétition. La décision a été prise sans en informer le comité olympique samoan (Sasnoc), qui s'est réuni en urgence jeudi et a assuré que cette décision n'aurait pas d'impact sur les sportifs basés en dehors de la nation insulaire du Pacifique. "Afin de respecter la décision du gouvernement, Sasnoc et la Fédération d'haltérophilie de Samoa retirent leur délégation d'haltérophilie", composée de trois sportifs, a indiqué le président du comité Patrick Fepulea'i dans un communiqué, précisant qu'il "comprenait totalement la logique" derrière cette décision gouvernementale. "Les Samoa seront toutefois représentées par nos autres sportifs basés à l'étranger", a-t-il précisé. L'équipe des Samoa sera composée de huit personnes, basées en Australie, Nouvelle-Zélande, Etats-Unis et au Japon et qui seront alignées en boxe, voile, canoë, athlétisme et judo. Après la compétition, ces sportifs ne reviendront pas par les Samoa. En parallèle, l'équipe de rugby à 7 des Samoa, qui a échoué au tournoi de qualifications à Monaco (19-20 juin), est toujours bloquée à Dubaï sur le chemin du retour pour ne pas avoir satisfait aux exigences strictes des Samoa en matière de tests sanguins. "Il faut maintenant attendre le 27 juillet pour déterminer une date de retour. World Rugby n'était pas au courant mais a confirmé qu'ils nous aideraient maintenant" a tweeté le directeur de l'organisation Pacific Players Welfare et ancien international samoan Daniel Leo. "Je me demande s'ils auraient été traités de la sorte s'ils avaient réussi à se qualifier pour les Jeux olympiques? Il y aurait probablement eu un vol en première classe organisé par le gouvernement" s'est-il agacé.
APS/VNA/CVN