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La nageuse star américaine Kathleen "Katie" Ledecky médaillée d'or sur 1.500m libre à Tokyo, le 28 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Archi-favorite, avec les dix meilleurs chronos de l'histoire sur cette distance, la nageuse a fait toute la course en tête pour s'imposer (15:37.34) devant sa compatriote Erica Sullivan (15:41.41) et l'Allemande Sarah Kohler (15:42.91).
La reine des JO-2016 de Rio, qui vient de perdre coup sur coup ses deux premières finales olympiques avec le 400m lundi 26 juillet (2e) puis le 200m mercredi 28 juillet (5e) a levé le poing, émue comme rarement, avant de féliciter Sullivan.
Avant de s'envoler vers Tokyo, elle s'était réjouie de l'entrée du 1.500m dames au menu des JO, espérant "rendre fière" sa compatriote Janet Evans, 49 ans, longtemps la reine des longues distances sans connaître le bonheur d'un sacre olympique.
"J'aime le travail qu'on doit fournir pour être bonne dans cette course", expliquait la championne de 24 ans. "Elle nécessite une très bonne gestion du rythme, probablement plus que le 800, il faut être prudent et savoir à quel point on peut pousser."
Sans dévier de son programme gargantuesque, elle enchaînera dans la soirée avec les séries du 4x200m, dont les Américaines sont tenantes du titre, puis avec celles du 800m jeudi soir 29 juillet, en visant deux nouvelles médailles d'or.
Battue lundi matin 28 juillet sur 400m par la jeune Australienne Ariarne Titmus, Ledecky s'était montrée philosophe, se réjouissant que sa rivale de 20 ans l'ait poussée à réaliser son "meilleur temps depuis cinq ans" sur la distance.
Elle a cédé encore plus nettement mercredi matin 28 juillet en ne prenant que la cinquième place sur 200m (1:55.21) derrière la même Titmus, la Hongkongaise Siobhan Bernadette Haughey et la Canadienne Penny Olaksiak.