La présidence argentine dénonce la "persécution" de Cristina Kirchner

Le pouvoir argentin a condamné lundi 22 août une "persécution judiciaire et médiatique" de la vice-présidente Cristina Fernandez de Kirchner, accusée de corruption par le parquet.

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La vice-présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner, lors d'une session de l'Assemblée nationale à Buenos Aires, le 1er mars 2021.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Comme le président Alberto Fernandez a déjà annoncé à plusieurs reprises, la persécution judiciaire effectuée avec le soutien de différents médias (…) contredit les principes du droit pénal de la république, fondée sur la primauté de la loi", indique un communiqué publié par la présidence.

"Aucun fait incriminé à l'ancienne présidente n'a été prouvé", affirme Alberto Fernandez, en soulignant sa solidarité avec la vice-présidente.

Le procureur Diego Luciani a accusé plus tôt cette dernière de corruption et a demandé pour elle douze ans de prison. Selon les enquêteurs, Cristina Kirchner, présidente du pays de 2007 à 2015, a joué un rôle clé dans le détournement des fonds publics destinés à la mise en œuvre de projets d'infrastructure.


TASS/VNA/CVN

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