>>L'ONU exhorte le Soudan du Sud à protéger les travailleurs humanitaires
>>Soudan : un accord conclu pour le retour au pouvoir d'Abdallah Hamdok
Des Casques bleus à Leer, au Soudan du Sud. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La mission de l'ONU s'est dite inquiète pour la sécurité des milliers de civils pris dans ces affrontements, et a appelé toutes les parties à respecter le droit international et à préserver la liberté de mouvement des organisations humanitaires dans la région du Haut-Nil.
"Plus de 200 personnes déplacées ont cherché refuge sur le site de protection des civils de l'ONU à Malakal, la capitale de l'État du Haut-Nil. De nombreux enfants seraient portés disparus ou auraient été séparés de leur famille", a annoncé la MINUSS dans un communiqué à Juba, le capitale du pays.
Les combats, qui ont commencé la semaine dernière dans la ville de Tonga, ont déplacé plus de 15.000 personnes. Des inondations empêchent cependant les réfugiés d'accéder à l'aide humanitaire et à des zones plus sûres, bien qu'une partie d'entre eux ait cherché refuge sur la base de l'ONU.
La MINUSS a indiqué qu'elle discutait en ce moment avec les communautés touchées, le gouvernement et les autorités locales afin d'apaiser les tensions et de contribuer aux efforts visant à une résolution pacifique de la crise. Elle a exhorté les parties au conflit à cesser immédiatement les violences et à adhérer à l'Accord de paix revitalisé.
Le Soudan du Sud a initialement sombré dans la violence en décembre 2013 à la suite d'un différend politique entre le président Salva Kiir et son adjoint de l'époque, Riek Machar, conduisant les soldats restés fidèles aux deux dirigeants à s'affronter.