>>La fin d'une ère: jour de l'abdication pour l'empereur du Japon
L'ancienne princesse Mako et son mari Kei Komuro se dirigent vers la porte d'embarquement à l'aéroport de Tokyo Haneda, le 14 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Sous bonne escorte, les époux ont pris un vol commercial pour New York depuis l'aéroport de Tokyo-Haneda, sans dire un mot aux nombreux journalistes qui étaient présents pour l'occasion.
Mako et Kei Komuro, tous deux âgés de 30 ans, se sont mariés fin octobre à Tokyo, sans les fastueux rites impériaux et en renonçant aussi à une indemnité financière de l'État accordée normalement aux femmes quittant la maison impériale : un cas unique dans l'histoire du Japon de l'après-guerre.
Depuis l'annonce de leurs fiançailles en 2017, Mako et Kei Komuro avaient fait l'objet d'une intense couverture médiatique majoritairement négative au Japon, du fait d'un contentieux financier entre la mère de M. Komuro et l'ancien fiancé de celle-ci.
L'empereur du Japon n'a plus aucun rôle politique depuis l'après-guerre mais demeure une importante figure symbolique de la nation.
Au Japon, le trône impérial ne peut être transmis qu'aux hommes. Par ailleurs les femmes de la maison impériale épousant des roturiers perdent leurs titres et leur descendance est également exclue de la famille impériale.
Cet été, un groupe d'experts a proposé que les femmes de la famille impériale puissent rester en son sein après leur mariage.
Cependant, toute réforme du système risque d'être longue à venir face aux vives réticences des traditionalistes au Japon.