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Le défenseur français de l'AC Milan, Theo Hernandez (gauche), buteur contre Venise, le 22 septembre à Milan. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec cette première victoire, après deux nuls et deux défaites, la Juve remonte à la 13e place, à huit longueurs des deux clubs milanais, co-leaders provisoires dans l'attente du match jeudi 23 septembre de Naples qui peut repasser devant en cas de succès à Gênes.
Menée 2 à 1 jusqu'à l'heure de jeu, la Juve n'en menait pas large. Il a fallu toute la rage de Federico Chiesa (66e) et de Matthijs De Ligt (72e) pour remettre les Bianconeri sur de bons rails et éloigner la crise qui planait au-dessus de la tête de l'entraîneur turinois Massimiliano Allegri.
À défaut d'une identité de jeu, le pragmatique "Max" Allegri a au moins obtenu ce qu'il avait demandé : gagner, pour enfin se lancer en championnat après la plus mauvaise entame de la "Vieille dame" depuis soixante ans.
"On a souffert mais c'est une victoire importante", a-t-il soufflé, tout en reconnaissant : "Il y a beaucoup de choses à améliorer, beaucoup de joueurs doivent progresser dans leurs choix."
Car par séquences, son équipe a bien ressemblé à une équipe malade, avec des joueurs en panne de confiance, guettant avec inquiétude les consignes venues du banc et préférant jouer vers l'arrière pour éviter les risques.
Hernandez décisif à Milan
"Max" Allegri peut remercier Federico Chiesa, sur lequel il avait mis la pression après son entrée en jeu quelconque dimanche contre l'AC Milan (1-1).
Titulaire dans une équipe largement renouvelée (cinq changements), l'ailier italien s'est démené dans son couloir, défendant bas et tentant de porter le jeu d'une équipe turinoise ayant du mal à accélérer.
Sans être brillante, la Juve a fait l'essentiel en ouvrant la marque grâce à ses deux ex-Parisiens : servi par Adrien Rabiot, Moise Kean a envoyé le ballon au pied du poteau (28e).
Mais une nouvelle fois, elle a été incapable de préserver son avantage. Elle a craqué face à l'équipe de Thiago Motta sur un tir de Gyasi (33e) puis sur un raid solitaire de l'ex-Toulousain Antiste (49e), 19 ans, auteur de son premier but en Serie A.
"La chose qui compte aujourd'hui, c'est le caractère", a souligné De Ligt, celui qui a sauvé la soirée d'Allegri avec Chiesa.
À San Siro, Milan a également dû patienter avant de mettre au pas un promu vénitien bien organisé, grâce à l'entrée en jeu tonique de Théo Hernandez.
Laissé sur le banc pour souffler, le néo-international français a d'abord offert le premier but à Brahim Diaz (68e), peu après son entrée, puis a plié le match d'un missile du gauche (82e).
La Salernitana de Franck Ribéry a de son côté pris son premier point, à domicile contre l'Hellas Vérone (2-2) après avoir été menée 2-0. Le promu reste néanmoins lanterne rouge.