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Exclu, Leonardo Bonucci quitte le gardien Gianluigi Donnarumma et ses coéquipiers à 10 contre l'Espagne à Milan, le 6 octobre. |
"Troisième de la Ligue des nations, ça sert à rien, je ne sais pourquoi on joue ce match, ça va être plus un amical qu'autre chose", a grincé le gardien belge Thibaut Courtois après la défaite contre la France (2-3) jeudi 7 octobre, au terme d'un match où les "Diables" ont impressionné pendant 45 minutes (2-0 à la pause) avant de flancher.
Une médaille de bronze en Ligue des nations n'est certes pas de nature à motiver des joueurs qui, pour la plupart, enchaînent les matches tous les trois/quatre jours avec leurs clubs, entre championnats et coupes d'Europe. L'Italie, championne d'Europe, n'entend pas pour autant brader ce match à domicile, à la suite de sa défaite contre l'Espagne (1-2), premier revers après une série record d'invincibilité de 37 matches.
"On tient à l'emporter pour repartir de l'avant et pour le classement FIFA", a assuré le milieu italien Manuel Locatelli, qui pourrait être titularisé à domicile, sur la pelouse de la Juventus, club où il est déjà devenu important au milieu en moins de deux mois.
L'Italie, remontée à la 5e place du baromètre mondial, tient à défendre une place dans le Top 7, synonyme d'un statut de tête de série lors du tirage au sort des groupes du prochain Mondial (la huitième tête de série sera le Qatar, pays organisateur), a confirmé samedi 9 octobre le sélectionneur italien. "La Belgique est en tête du classement et n'aura pas de problèmes lors du tirage au sort, alors que nous, nous devons gagner", a estimé Roberto Mancini.
Bonucci suspendu
Encore faut-il décrocher son billet : l'Italie disputera un match probablement décisif pour la première place de son groupe de qualifications contre la Suisse le 12 novembre à Rome (0-0 à l'aller). "Maintenant, concentrons-nous sur novembre, on doit battre la Suisse", a exhorté le capitaine azzurro Giorgio Chiellini, appelant à la remobilisation.
Depuis l'Euro victorieux, l'Italie n'a gagné qu'un seul de ses quatre matches (5-0 contre la modeste Lituanie, pour deux nuls contre la Suisse et la Bulgarie, et la défaite contre l'Espagne). Contre la Belgique, Roberto Mancini est privé de Leonardo Bonucci (suspendu après son exclusion mercredi 6 octobre) et devrait encore innover en attaque après le peu d'impact du trio Chiesa-Bernardeschi-Insigne tenté mercredi 6 octobre en l'absence des avant-centres Ciro Immobile et Andrea Belotti, blessés. Moise Kean (Juventus) ou Giacomo Raspadori (Sassuolo) pourraient débuter en pointe.
Le sélectionneur belge Roberto Martinez devrait aussi faire tourner, notamment en raison des forfaits d'Eden Hazard et de Romelu Lukaku, pas "à 100%" et rentrés en Belgique. Lui aussi a désormais dans le viseur la fin des qualifications et surtout le Mondial-2022 dans un an : nouvel objectif d'une génération dorée qui attend toujours un premier trophée. "On va jouer contre les champions d’Europe, cela va être une des dernières possibilités pour progresser", a-t-il souligné.
AFP/VNA/CVN