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Le marathon de Chicago a attiré un grand nombre d'athlètes, qui passent ici devant la Banque centrale (Bank of America). |
Conséquence directe de la pandémie de COVID-19, cinq des six marathons "majeurs" ont été regroupés dans une période de six semaines. Après Berlin le 26 septembre et Londres le 3 octobre (au lieu d'avril habituellement), Chicago, à sa date habituelle, et Boston, reporté du mois d'avril, se suivent, avant que New York ne clôture cet automne unique pour la course sur route, le 7 novembre.
Mais face à ce calendrier resserré, et seulement deux mois après une course olympique éprouvante à Sapporo, les principaux coureurs ont dû faire des choix. Les grandes stars des 42,195 km, les Kényans Eliud Kipchoge (repos) et Brigid Kosgei (Londres), et l'Ethiopien Kenenisa Bekele (Berlin, New-York), ne seront ainsi ni à Chicago, ni à Boston.
Chicago a fait la part belle aux stars américaines avec Sara Hall, 2e à Londres en 2020 et Galen Rupp, médaillé de bronze olympique en 2016, 8e à Sapporo en août et vainqueur dans l'Illinois en 2017. Ils retrouveront face à eux la championne du monde 2019 kényane Ruth Chepngetich (abandon aux Jeux), son compatriote Reuben Kipyego, rapide à Milan en mai (2h03.55), ou le recordman du Japon Kengo Suzuki (2h04.56).
Le vénérable marathon de Boston mise pour sa 125e édition sur des habitués légèrement déclassés : l'Éthiopien Lelisa Desisa (vainqueur en 2013 et 2015, abandon en août aux JO), champion du monde 2019, affronte le champion du monde kényan 2017 Geoffrey Kirui, vainqueur à Boston en 2017.
Chez les femmes, la double championne du monde 2011 et 2013 kényane Edna Kiplagat, vainqueure en 2017, fait face à l'Éthiopienne Mare Dibaba, championne du monde en 2015 et médaillée de bronze olympique 2016.
AFP/VNA/CVN