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Le pilote finlandais de Mercedes, Valtteri Bottas, en pole après une séance qualificative bien maîtrisée par son écurie sur le circuit d'Istanbul Park, le 9 octobre. |
Lors des qualifications samedi 9 octobre, c'est pourtant Hamilton qui a réalisé le meilleur temps, record du circuit de l'Istanbul Park, sur une piste détrempée. Mais le Britannique sera pénalisé de dix places sur la grille de départ, à cause d'un changement de moteur vendredi au-delà du quota autorisé par saison. Pour le moment, deux points seulement séparent le Britannique Hamilton du Néerlandais Verstappen avant la 16e manche sur 22 et c'est bien leur duel qui sera au premier plan, même si Bottas a une chance de gagner le 10e Grand Prix de sa carrière.
"Je n'ai pas encore gagné cette année donc c'est une énorme motivation", a déclaré le Finlandais, qui quittera Mercedes pour Alfa Romeo en fin de saison et aura forcément beaucoup moins de chances de victoire. Pour les statistiques, Bottas a signé sa 18e pole position, même s'il n'a pas été le plus rapide samedi 9 octobre. Un point du règlement qui a surpris les pilotes eux-mêmes en conférence de presse.
Stratégie "super offensive" pour Hamilton
"J'ai la pole quand même non ? Non... mince", a réagi Hamilton, alors que Bottas reconnaissait que ce n'était "pas juste". "Je ne sais pas, j'ai eu la pole... je ne pense pas que la pénalité devrait avoir un effet sur cela, mais je m'en fiche un peu pour être honnête", a précisé Hamilton, qui compte déjà 101 pole positions. Dimanche 10 octobre, Hamilton pourra en tout cas compter sur Bottas pour, une fois encore, jouer son rôle d'équipier modèle en étant le premier rempart à Verstappen et en le privant de points précieux sur la route du titre.
Surtout que "démarrer deuxième n'est pas une bonne position car, sur la trajectoire intérieure, il n'y a pas d'adhérence" en plongeant vers le premier virage, a regretté le Néerlandais. S'il a applaudi de "bonnes améliorations" concernant les réglages de sa monoplace après des difficultés vendredi 8 octobre, Verstappen ne pense pas pouvoir battre Mercedes dimanche 10 octobre : "on va tenter de les suivre déjà".
Tenter de suivre Bottas... tout en gardant un œil dans le rétro. Car Hamilton, en partant de la meilleure place possible malgré sa pénalité et compte tenu de son rythme impressionnant, peut revenir et jouer une 101e victoire : "c'est l'objectif", a-t-il reconnu, indiquant que la stratégie sera "super offensive". En Russie il y a deux semaines, Verstappen avait réussi une remontée plus importante encore. Parti de la 20e et dernière place à cause d'une pénalité similaire, le Néerlandais avait fini 2e derrière son rival.
Et l'an dernier ici-même en Turquie, lors d'un week-end également pluvieux, Hamilton n'était parti que 6e avant de s'imposer pour remporter son 7e titre mondial, égalant le record de Michael Schumacher. Selon les conditions (même si la pluie est peu probable) et les faits de course, des outsiders pourraient aussi se mêler à la victoire, comme c'est arrivé plusieurs fois ces deniers mois.
La deuxième ligne sera 100% francophone avec le Monégasque Charles Leclerc (Ferrari) et le Français Pierre Gasly (AlphaTauri). Le vétéran espagnol Fernando Alonso (Alpine) suivra à la 5e place, accompagné de Sergio Pérez (Red Bull). L'autre Français Esteban Ocon (Alpine) partira 12e.
AFP/VNA/CVN