>>Toledo, premier président du Pérou, recherché pour corruption
L'ex-président péruvien Alejandro Toledo, le 8 avril 2011 à Lima. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"M. Toledo sera autorisé (à entrer) en Israël seulement lorsque ses affaires (avec la justice) seront réglées", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères d'Israël, Emmanuel Nahshon.
Le gouvernement péruvien avait dit le 10 février détenir des informations selon lesquelles l'ancien chef d'État, dont l'épouse est israélienne, pourrait tenter de fuir en Israël. Il avait dans un premier temps privilégié l'hypothèse de Paris, en France.
Les autorités des deux pays ont été alertées, selon le communiqué.
M. Toledo, chantre de la lutte anticorruption, est soupçonné d'avoir touché 20 millions de dollars de dessous-de-table du géant du BTP brésilien Odebrecht afin de remporter l'appel d'offres pour la construction d'un axe routier majeur reliant le Pérou au Brésil.
L'ex-président a rejeté ces accusations, dénonçant un acharnement politique.
Le 9 février, le juge Richard Concepcion, chargé de l'affaire, a émis un mandat d'arrêt international, ordonnant la "localisation immédiate" de l'ancien mandataire (2001-2006), "son arrestation et sa détention provisoire" pour 18 mois.
Les autorités péruviennes ont offert une récompense de 30.000 dollars pour toute information sur sa localisation.
AFP/VNA/CVN