>>L'Autorité palestinienne rappelle son ambassadeur aux États-Unis suite à la crise de Jérusalem
Vue sur la Vieille ville de Jérusalem, avec le dôme du rocher et le mur des Lamentations, le 5 décembre 2017. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le président palestinien Mahmoud Abbas a dénoncé "une déclaration de guerre".
Approuvée à 64 voix contre 51, elle balaie encore plus les espoirs d'une solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien, moins d'un mois après la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël.
L'adoption de cette loi intervient quelques jours après le vote du comité central du Likoud -parti de droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu- d'une résolution demandant à ses parlementaires de pousser en faveur de l'annexion des colonies de Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 50 ans.
Proposée par une députée du parti nationaliste religieux Foyer juif, la loi adoptée mardi prévoit que toute cession aux Palestiniens de ce qu'Israël considère comme faisant partie de Jérusalem nécessitera un vote à la majorité des deux-tiers des députés.
Elle permet également de modifier la définition "municipale" de Jérusalem, certains secteurs de la ville pouvant ainsi "être déclarés comme des entités séparées", selon un communiqué du Parlement.
Israël occupe Jérusalem-Est et la Cisjordanie depuis la guerre de 1967. Il a ensuite annexé Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville. Cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale.
L'État hébreu considère l'ensemble de Jérusalem comme sa capitale tandis que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l'État auquel ils aspirent.
AFP/VNA/CVN