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Le conseiller à la sécurité nationale John Bolton à Arlington au Nord-Est des États-Unis, le 29 mars. |
Le Trésor américain a fait savoir que les sanctions concernant les anciens contrats conclus en Iran entreraient en vigueur après une période de transition de 90 à 180 jours, quelques minutes après l'annonce par le président Donald Trump du retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire signé entre Téhéran et les grandes puissances en 2015.
"Il est absolument possible que des sanctions supplémentaires puissent suivre, si nous avons de nouvelles informations", a précisé John Bolton. Concrètement, "la décision signée aujourd'hui (mardi 8 mai) par le président rétablit immédiatement les sanctions qui existaient à l'époque de l'accord", a-t-il expliqué à la presse après l'annonce de Donald Trump. "Aucun nouveau contrat n'est autorisé".
Pour les contrats déjà en cours, et notamment pour les entreprises étrangères, souvent européennes, qui ont investi en Iran, la période de transition, de trois à six mois, "est une manière de donner aux sociétés l'occasion de sortir" du pays, a-t-il ajouté. "Par exemple dans le cas d'achats de pétrole iranien, si c'est un contrat avec des dispositions de long terme", "ils ont six mois, trois mois, ou une autre période entre les deux pour se retirer avant l'entrée en vigueur des sanctions", a détaillé l'ambassadeur Bolton.
Prié de dire s'il s'agissait d'un délai pour poursuivre les négociations diplomatiques sur l'accord de 2015, il a répondu: "Nous sommes sortis de l'accord, nous sommes sortis"
En revanche, a-t-il assuré, Donald Trump "est prêt à envisager des discussions sur une solution beaucoup plus large", et que "nous avons déjà eu des discussions avec nos alliés et on continuera dès demain matin (mercredi 9 mai)".