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Le président américain Barack Obama (droite) et le vice-président Joe Biden lors d'une rencontre bilatéarle avec le Premier ministre irakien Haider al-Abadi, à New York, le 19 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous pensons que nous serons en position d'avancer assez rapidement", a déclaré M. Obama à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre irakien Haider al-Abadi en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. "Cela va être une dure bataille, Mossoul est une grande ville", a-t-il averti, tout en mettant en avant la coopération entre les pays de la coalition internationale anti-EI et les forces de sécurité irakiennes ainsi que "la coopération et le courage" des peshmergas (combattants kurdes).
Cependant, a insisté le président américain, l'objectif n'est pas seulement de chasser le groupe EI de la ville, mais aussi de préparer la suite. L'ONU a prévenu qu'une opération militaire contre Mossoul pourrait provoquer le déplacement de jusqu'à un million de personnes.
"Nous devons être prêts à fournir de l'aide humanitaire et à reconstruire la ville", a souligné M. Obama, indiquant qu'il allait demander au Congrès de débloquer des fonds et solliciter les pays de la coalition anti-EI. L'objectif, a-t-il expliqué, est de s'assurer "non seulement que le groupe EI ne revienne pas mais aussi que les idéologies extrémistes nées du désespoir ne reviennent pas non plus".
Les États-Unis dirigent une coalition internationale qui mène des frappes aériennes sur les positions jihadistes en Irak et déploie des centaines de conseillers militaires dans ce pays, chargés de former et d'aider les forces gouvernementales.
AFP/VNA/CVN