>>Intel va supprimer jusqu'à 12.000 postes d'ici mi-2017
Intel a annoncé le 8 février à la Maison-Blanche un investissement de 7 milliards de dollars dans une usine en Arizona. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le président américain, qui a fait du retour de la production industrielle aux États-Unis une priorité de son mandat, a directement fait le lien entre son arrivée au pouvoir et cet investissement. Le groupe américain a lui évoqué une "mise à jour" d'une décision prise en 2011. À l'époque, Intel voulait investir 5 milliards pour l'usine dans le sud-ouest des États-Unis.
L'usine n'était pas terminée après l'annonce de 2011 en raison d'un manque de demande, a expliqué un porte-parole d'Intel, précisant que la somme de 7 milliards représente un "nouvel" investissement. Celui-ci va permettre la création de 3.000 emplois à forte valeur ajoutée et "à hauts revenus", explique Intel. Et indirectement, ce seront 10.000 créations d'emploi qui en résulteront.
"Intel est très fier du fait que la majorité de notre fabrication se fait ici aux États-Unis et la majorité de notre recherche et développement est aux États-Unis, tandis que 80% de ce que l'on vend l'est en dehors des États-Unis", a vanté le directeur général Brian Krzanich, à la Maison Blanche. Il s'agit de la dernière annonce par une grande entreprise d'un investissement majeur sur le sol américain depuis que Donald Trump les enjoint à créer des emplois et fabriquer américain.
Mercredi 8 février, le président républicain a souligné que Brian Krzanich "a appelé il y a quelques semaines pour dire, "nous voulons effectuer une grande annonce en rapport avec notre pays, et aussi principalement avec l'Arizona, les emplois et la super technologie qui sera produite"". Il s'agit d'une "super chose pour l'Arizona", a-t-il ajouté, car "c'est beaucoup d'emplois".
La décision, a reconnu le directeur général d'Intel, a été prise "en soutien" à la politique de dérégulation et de défiscalisation lancée par l'administration Trump, et qui "rend vraiment cela avantageux de produire aux États-Unis". Elle a été prise en dépit d'une fronde du secteur technologique qui s'est opposé au décret migratoire du président américain, à laquelle Intel a pris part.
AFP/VNA/CVN