Une équipe de secours évacue une personne âgée dans une rue inondée d'Egham, le 12 février en Grande-Bretagne. |
Alors qu'une partie du Sud-Ouest de l'Angleterre a les pieds dans l'eau depuis le Nouvel An et que le front des inondations a avancé jusqu'aux portes de Londres, des pluies et des vents jusqu'à 160 km/h laissaient craindre une nouvelle aggravation de la situation le 12 février.
En soirée, un septuagénaire est mort électrocuté alors qu'il tentait de déplacer un arbre tombé sur des cables électriques près de Chippenham, dans le Sud-Ouest de l'Angleterre. Quelque 147.000 foyers sont privés d'électricité, particulièrement au Pays de Galles, après des chutes de lignes à haute tensoin.
Quatorze alertes d'inondations sévères, c'est-à-dire pouvant poser un risque mortel, étaient maintenues dans le Berkshire et le Surrey, deux régions situées à l'Ouest de Londres.
Près de 2.000 soldats ont été déployés pour construire des digues avec des sacs de sable et porter secours aux sinistrés, selon le général Patrick Sanders, chargé de coordonner l'effort militaire. "Des milliers d'autres" seront mobilisés en cas de besoin, a-t-il ajouté.
La crue de la Tamise menace plus d'un millier d'habitations, à une vingtaine de kilomètres en amont de la capitale. Plusieurs personnes ont dû être évacuées dans la nuit à Staines, près de l'aéroport de Heathrow, alors que près de 6.000 habitations ont été inondées sur l'ensemble du pays depuis le début de l'hiver le plus humide en 250 ans dans certains régions du Royaume-Uni.
AFP/VNA/CVN