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Des sauveteurs portent une enfant dans une rue inondée de Zhengzhou après des pluies diluviennes, le 22 juillet en Chine. |
La métropole de plus de 10 millions d'habitants avait subi mardi 20 juillet des inondations dévastatrices, qui ont notamment englouti une rame de métro, après trois jours de pluies torrentielles représentant l'équivalent d'un an de précipitations.
Après les inondations meurtrières en Allemagne, le changement climatique est à nouveau montré du doigt pour expliquer les pires intempéries survenues dans la ville depuis le début des relevés météorologiques il y a 60 ans.
"Ces catastrophes montrent que les événements climatiques extrêmes et leur intensité vont croissants", écrit jeudi 22 juillet le quotidien Global Times dans un éditorial.
Zhengzhou (prononcer : "Djengue-djo"), à environ 700 km au sud de Pékin, reste envahie par les flots dans certains quartiers, alors qu'agents municipaux, dépanneurs et pompiers déblayent les rues et déploient d'immenses pompes.
Le complexe résidentiel Shangdu Jiayuan, avec ses dizaines de tours modernes d'une vingtaine d'étages, a été l'un des plus touchés et plusieurs bâtiments restent cernés par les eaux - parfois jusqu'à un mètre de hauteur.
"On a encore le gaz, mais plus d'eau et d'électricité, ça a sauté à cause des inondations", explique Wang Chaoyang, un jeune père de famille qui promène son chien sur l'esplanade devant son immeuble.
"Donc, on nous distribue de l'eau et des saucisses", déclare-t-il en pointant une rangée de tables où des responsables du Parti communiste organisent la distribution des dons provenant des entreprises ou des autorités.
AFP/VNA/CVN