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Le président de la FIFA, Gianni Infantino, lors du congrès de l'Association internationale de la presse sportive (AIPS), à Budapest, le 3 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"La FIFA et le président de la FIFA démentent toute insinuation ou allusion portant à croire que le président de la FIFA a tenté d'exercer une influence indue sur le procureur général de la Confédération", a indiqué dimanche l'instance mondiale.
"Le président de la FIFA va continuer d'exercer pleinement ses fonctions au sein de la FIFA et d'assumer ses responsabilités. Il va continuer d'apporter sa coopération aux autorités en Suisse et dans le monde entier, comme il s'y est toujours tenu", a ajouté la FIFA.
Gianni Infantino est visé depuis jeudi 30 juillet par une procédure pénale en Suisse, le procureur fédéral extraordinaire Stefan Keller estimant qu'il y avait des "éléments constitutifs d'un comportement répréhensible en rapport avec la rencontre entre le procureur général Michael Lauber, le président de la FIFA et le premier procureur du Haut-Valais", Rinaldo Arnold.
Les infractions concernées sont "l'abus d'autorité", la "violation du secret de fonction" et l'"entrave à l'action pénale".
Une procédure pénale a également été ouverte contre Rinaldo Arnold, alors que Stefan Keller a demandé "aux commissions parlementaires compétentes d'autoriser l'ouverture d'une procédure pénale à l'encontre" de M. Lauber, un passage obligé en Suisse lorsqu'il s'agit d'enquêter sur des "membres d'autorités ou des magistrats élus par l'Assemblée fédérale".
Ancien patron du parquet fédéral suisse, Michael Lauber a démissionné le 24 juillet. Il était dans le collimateur depuis de longs mois pour sa gestion des procédures relatives au "Fifagate" qu'il supervisait.
Plusieurs rencontres informelles entre ce magistrat et Gianni Infantino, survenues entre 2016 et 2017, avaient été révélées dans la presse et notamment par les Football Leaks en 2018, éveillant des soupçons de collusion.
À l'automne 2015, l'ancien président de l'instance Sepp Blatter et le président de l'époque de l'UEFA, Michel Platini, avaient été provisoirement suspendus à titre conservatoire pour 90 jours par la Commission d'éthique de la FIFA, quelques jours après avoir été entendus dans le cadre d'une enquête de la justice suisse -Blatter comme prévenu et Platini comme témoin assisté-, pour un paiement de 2 millions de CHF (1,8 millions d'euros) du premier au second.
AFP/VNA/CVN