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L’étude de l’l'Institut de technologie (ITS) évalue les impacts sur le transport maritime concernant l’interdiction du "mudik" (exode) ou "retour au village" du 24 avril au 1er juin pendant la période des fêtes d’Idul Fitri, la célébration qui marque la fin du jeûne du Ramadan qui dure un mois. Le ministère des Transports a imposé l'interdiction de voyage dans le cadre de la réponse du gouvernement au coronavirus afin d'arrêter la propagation de l’épidémie.
Il s’agissait des pertes estimées à 862 milliards de roupies pour la compagnie maritime publique PT Pelni et des pertes de 44 milliards de roupies pour les compagnies de ferry inter-îles.
Le secteur du transport maritime a connu une baisse considérable du nombre de passagers durant la pandémie, en particulier sur l'itinéraire Merak-Bakauheni avec une chute de 80 à 95%, a déclaré mardi le directeur de l'ITS Mochamad Ashari, lors d'un webinaire organisé par le ministère des Transports.
Le déclin des activités économiques dans le secteur des transports au deuxième trimestre a contribué au recul de 5,32% sur un an du produit intérieur brut (PIB), selon l'Agence centrale des statistiques (BPS) d'Indonésie.
Les données de BPS montrent également que le secteur des transports et de l'entreposage a connu une baisse de 30,84% en glissement annuel, le secteur du transport maritime ayant subi une baisse de 17,48% en glissement annuel.
Le ministre des Entreprises publiques, Erick Thohir, également président du Comité de gestion du COVID-19 et de la reprise économique nationale, a assuré lors du webinaire que le gouvernement maintiendrait la distribution régulière de ses fonds de relance jusqu'à l'année prochaine pour stimuler l'économie.
Le gouvernement a alloué 695,2 billions de roupies pour stimuler l'économie, en se concentrant sur les programmes de soins de santé, de protection sociale et de reprise économique. Six mois après le début de la crise, cependant, il n'a déboursé que 34,1% des fonds, soit environ 237 billions de roupies.
VNA/CVN