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| La Polonaise Iga Swiatek après sa victoire contre la Roumaine Sorana Cirstea en quart de finale du tournoi d'Indian Wells, le 16 mars. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Il y aura de la revanche dans l'air vendredi 17 mars dans le désert californien, où la Polonaise N°1 mondiale a prévenu: "Elena joue très bien mais je serai prête. La dernière fois que nous nous sommes affrontées, les conditions étaient totalement différentes. Je serai à 100%".
L'autre affiche du dernier carré opposera la Bélarusse Aryna Sabalenka (2e), euphorique depuis son premier sacre majeur à Melbourne, à Maria Sakkari (7e), finaliste de l'épreuve l'an passé.
À l'époque, la Grecque avait été impuissante face à Swiatek, alors en pleine période d'invincibilité qui dura 37 matches, de Doha en février à Wimbledon en juillet, avec au passage un triomphe à Roland-Garros.
La Polonaise de 21 ans, ensuite sacrée à l'US Open, n'est pas aussi irrésistible en 2023, mais elle monte indéniablement en puissance à Indian Wells, où elle est en quête d'un doublé que seule Martina Navratilova a réussi en 1991-1992.
La Roumaine Sorana Cirstea (83e) en a fait les frais, balayée 6-2, 6-3 en 1h22. Un score qui aurait pu être plus sévère encore si elle n'avait pas débreaké une fois par set, pour retarder l'échéance
Swiatek "gère plutôt bien"
"J'ai bien démarré dans chaque manche et j'ai su finir proprement. Je suis heureuse d'avoir mis une grosse intensité. J'ai l'impression que je gère plutôt bien (le fait d'être tenante du titre, NDLR) et que je joue simplement mon jeu", a résumé Swiatek, après sa 16e victoire de la saison, toutes obtenues en deux sets.
Plus tôt, Elena Rybakina (10e) était la première Kazakhe à s'ouvrir les portes d'une demie à Indian Wells, avec plus difficultés pour venir à bout 7-6 (7/4), 2-6, 6-4 de la Tchèque Karolina Muchova (76e), en 2h46.
"C'était un match très difficile. Je n'avais pas très bien commencé la rencontre, j'étais un peu plus lente que d'habitude. Mais j'ai fini par servir beaucoup mieux dans le troisième set et dans les moments importants, j'ai bien joué", a analysé la joueuse de 23 ans, lauréate à Wimbledon l'an passé.
Chez les hommes, Jannik Sinner (13e), premier Italien à rallier le dernier carré du tournoi, a sorti le tenant du titre, Taylor Fritz (5e), au terme d'un superbe bras de fer remporté 6-4, 4-6, 6-4.
Vainqueur à Montpellier et finaliste dans la foulée à Rotterdam en février, il a confirmé son excellente forme actuelle, prenant sa revanche sur l'Américain, qui l'avait éliminé en 8e à Indian Wells, il y a deux ans, pour leur première confrontation.
Coup pour coup
Il a mérité sa victoire, car si Fritz n'a jamais refusé le combat de fond de court, les deux se rendant coup pour coup, souvent pour le plaisir des pupilles, Sinner a été le plus entreprenant. À l'image du dernier set, au cours duquel il a constamment mis la pression sur son rival, qui a sauvé quatre balles de break à 1-1 et 3-3 mais pas la cinquième à 4-4
"J'ai essayé de jouer de façon agressive du début à la fin, car on a des jeux similaires lui et moi en attaquant du fond de court. Au final, je suis heureux d'avoir trouvé un moyen de le battre dans la dernière manche", a commenté le vainqueur.
Pour Sinner, une revanche pourrait en appeler une autre en demies, puisqu'il pourrait recroiser les raquettes avec Carlos Alcaraz, qui avait remporté leur quart de finale homérique à l'US Open l'année dernière, au bout de la nuit et de 5h15 d'une lutte exceptionnelle.
Mais il faudra d'abord que l'Espagnol, qui peut redevenir No1 mondial s'il remporte le tournoi, écarte le Canadien Felix Auger-Aliassime (10e). Ce dernier l'avait stoppé un an plus tôt à Flushing Meadows, également en quarts, en profitant certes d'un abandon sur blessure de l'Ibère.
AFP/VNA/CVN
