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Gianni Infantino s'exprime le 16 mars lors du 73e Congrès de la FIFA à Kigali après sa réélection jusqu'en 2027 comme président. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Réunis à Kigali pour le 73e Congrès de l'instance mondiale du foot, les délégués des 211 fédérations membres ont reconduit par acclamation le dirigeant de 52 ans, seul en lice comme lors de sa précédente élection en 2019, sans que ce système ne permette de compter les voix dissidentes.
La présidente de la Fédération norvégienne, Lise Klaveness, avait cependant prévenu qu'elle ne soutiendrait pas Infantino, et a porté à l'ordre du jour une discussion sur la "réparation en cas de violation des droits humains" liée aux compétitions de la FIFA, réclamant un bilan des décès sur les chantiers du Mondial-2022 au Qatar et de leur indemnisation.
Mais les Européens n'ont pu s'entendre sur une candidature concurrente et l'ancien homme de confiance de Michel Platini à l'UEFA (2009-2016), élu inattendu à la tête de la FIFA en février 2016 après une cascade de scandales, est assuré de rester au sommet du foot mondial au moins jusqu'en 2027.
Si les statuts de l'organisation de Zurich prévoient désormais trois mandats de quatre ans au maximum, Infantino a déjà préparé le terrain pour rester jusqu'en 2031, déclarant mi-décembre qu'il était "toujours dans son premier mandat", puisque son bail 2016-2019 était incomplet.
L'horizon paraît dégagé pour le juriste au crâne lisse, qui a encore clamé jeudi 16 mars vouloir "rendre le football véritablement mondial", et se pose en rempart face à l'hégémonie sportive et économique du foot européen grâce aux programmes de développement de la FIFA, dopés par ses recettes croissantes.
AFP/VNA/CVN