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| Le pilote estonien Ott Tanak lors du dernier rallye du Mexique, le 14 mars 2020 dans l'État de Guanajuato. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Pour le premier rallye du Mexique depuis 2020 après deux années blanches à cause du COVID-19, l'octuple champion du monde français, engagé dans un programme partiel avec Toyota, est de retour sur les routes après avoir choisi de ne pas participer au rallye de Suède en février.
Comme sur le mythique rallye Monte-Carlo, première épreuve du calendrier qu'il a remporté pour la 9e fois en janvier - un record -, le pilote de 39 ans tentera de signer au Mexique une septième victoire là aussi synonyme de record de l'épreuve. Pour l'heure, Sébastien Loeb et lui en compte six chacun.
Une victoire qui plairait tant à Toyota, championne en titre chez les constructeurs et grande perdante de la dernière manche en Suède, où s'est imposé Tänak pour sa première victoire avec M-Sport Ford.
Dans les confins de l'Arctique, le champion du monde 2019 avait devancé les Hyundai de l'Irlandais Craig Breen et du Belge Thierry Neuville.
Au championnat, Tänak compte actuellement 41 points, devant le champion en titre finlandais Kalle Rovanperä (38 pts), en quête de sa première victoire de la saison avec Toyota.
Altitude
L'altitude à laquelle évoluent les pilotes et leurs machines dans les montagnes de la Sierra de Lobos et de la Sierra de Guanajuato, conjuguée à des températures avoisinant les 30 degrés, font généralement du rallye du Mexique un test de fiabilité pour les mécaniques.
L'enjeu sera d'autant plus important cette année que les équipes testeront jusqu'à 2.700 m d'altitude leurs bolides hybrides, une technologie adoptée l'an dernier en catégorie reine.
"À haute altitude, la puissance est réduite, ce qui modifie considérablement le comportement de la voiture", explique Tänak, deuxième de l'épreuve en 2020 derrière Ogier. La moindre erreur de pilotage ne pardonne donc pas puisqu'il faut plus de temps pour retrouver sa vitesse maximale.
"Cela sera intéressant de voir comment l'hybride peut aider contre cette perte de puissance habituelle en haute altitude", détaille Sébastien Ogier.
"Plus que jamais, il pourrait être important de l'utiliser (le système hybride, ndlr) aussi efficacement que possible car cela pourrait faire une grande différence dans les performances", souligne-t-il.
Vingt-trois spéciales sont au programme ce week-end, pour un total de 320 km chronométrés. Le coup d'envoi sera donné jeudi soir 16 mars avec deux courts passages dans les rues étroites et les anciens tunnels miniers de la ville de Guanajuato.
AFP/VNA/CVN
