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Un agent de santé |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
L'effet attendu de ces mesures pour stimuler la consommation et les investissements devrait globalement déboucher sur une demande additionnelle de 730 milliards de roupies (10 milliards de dollars, 8,4 milliards d'euros) au total d'ici la fin de l'année budgétaire fin mars, a assuré aux journalistes la ministre indienne des Finances Nirmala Sitharaman. "Les fêtes arrivent (...) dans les six prochains mois, dépensez l'argent pour acheter des choses qui aideront vos familles", a déclaré la ministre en se référant aux fêtes de Dussehra (25 octobre), Diwali (14 novembre) et Noël.
Ces mesures comprennent un coup de pouce à la consommation d'environ 360 milliards de roupies (5 milliards de dollars, 4,2 milliards d'euros), dont des prêts pour les fonctionnaires et la possibilité de transformer en biens et services les primes de transport inutilisées à cause de la pandémie.
Les dépenses seront effectuées par des moyens numériques auprès de commerces habilités et l'objectif est de pousser les Indiens à puiser dans leurs économies.
Parmi les mesures annoncées lundi figure également un prêt sur 50 ans, libre d'intérêts, de 1,6 milliard de dollars aux États pour construire d'ici mars des routes et infrastructures.
La Banque mondiale a récemment estimé que l'économie indienne allait se contracter de 9,6% cette année à cause du coronavirus. Un confinement strict imposé en mars est progressivement levé depuis juin.
"Les mesures gouvernementales pour stimuler la demande ne doivent pas peser sur le citoyen lambda avec une inflation future et ne doivent pas engager l'endettement du gouvernement sur une voie intenable", a insisté la ministre.
L'Inde, deuxième pays au monde le plus touché par la pandémie en termes d'infections juste derrière les États-Unis, a franchi dimanche le seuil des 7 millions de cas de COVID-19.
APS/VNA/CVN