Le ministre français de l'Économie et des Finances, Pierre Moscovici. |
Le ministre français de l'Économie et des Finances, Pierre Moscovici. |
Les efforts "ne reposeront pas uniquement sur les recettes. Il y aura des réductions de dépenses", a déclaré M. Moscovici lors d'une réunion du centre de réflexion Bruegel à Bruxelles. Il a évoqué des coupes "dans les ministères, les institutions sociales" et les collectivités "locales", sans plus de précisions. Insistant sur la "crédibilité de la politique budgétaire" de la France, il a estimé qu'il s'agissait d'une "question de souveraineté, d'indépendance".
Alors que le gouvernement a abaissé ses prévisions de croissance, le ministre a confirmé l'objectif de ramener le déficit public à 4,5% du PIB en 2012, puis à 3% en 2013 avant l'équilibre en 2017, pour tenir les engagements européens de la France. Le parlement a voté fin juillet une loi de finances rectificative du budget 2012 qui prévoit 7,2 milliards d'euros de hausses d'impôts supplémentaires et 1,5 milliard d'euros de gel de dépenses.
Mais le budget 2013, qui doit être présenté fin septembre, supposera un effort encore plus important, évalué par la Cour des comptes à 33 milliards d'euros. Le président français François Hollande avait promis le 4 septembre "une stabilité des dépenses et des effectifs de la fonction publique", ainsi qu'"une réduction des déficits" dans le prochain budget 2013.
AFP/VNA/CVN