«Le Vietnam emploi actuellement tous les moyens pacifiques à sa diposition pour informer la communauté internationale et obtenir sa confiance dans le cadre de la lutte légitime du Vietnam,ainsi que pour le maintien de la paix dans la région et le monde. La dernière mesure pacifique sera d’engager une procédure devant une juridiction internationale. Nous envisageons une telle issue», a confié M. Thao.
Dinh Xuân Thao, chef de l’Institut de recherche en législation du Comité permanent de l’AN. |
Photo : Tintuc/VNA/CVN |
Les Philippes ont déjà engagé un procès contre la Chine, de même que quelques autres pays qui ont gagné contre cette dernière. Le Vietnam possède tous les éléments pour gagner un tel procès, et le dossier est en cours de constitution.
Ces éléments, d’ordre historique et juridique, répondent aux exigences de la convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM).
En 1974, la Chine a employé la force pour occuper l'archipel de Hoàng Sa, ce qui est contraire au droit international, de même que le récent déploiement par la Chine de la plate-forme de forage Haiyang Shiyou-981 en pleines eaux vietnamiennes, à 120 milles des côtes de notre pays. Selon la CNUDM, elle se trouvait en pleine est zone économique exclusive et, en tout état de cause, sur le plateau continental du Vietnam.
La stratégie de la Chine est de faire d’une zone non litigieuse une zone litigieuse. Son intention est d’asseoir ses revendications telles qu’elles résultent de la ligne dite des neuf tronçons, bien que la communauté internationale ait souligné à maintes reprises qu’elle est dépourvue de tout fondement factuel comme juridique. Aucun pays du monde ne reconnaît la souveraineté de la Chine sur les archipels de Hoàng Sa et de Truong Sa, et l’affirmation de sa souveraineté ne repose sur rien.
Mai Huong/CVN