Hô Chi Minh-Ville : les zones industrielles ont besoin de 5.000 travailleurs après le Têt

Après le Têt, les entreprises des zones industrielles de Hô Chi Minh-Ville ont besoin d’environ 5.000 travailleurs dans le domaine de la production, notamment pour les secteurs de l’électronique, de la mécanique et du textile.

Après le Têt, les entreprises des zones industrielles de Hô Chi Minh-Ville ont besoin d’environ 5.000 travailleurs

Le nombre est donné par Bùi Thanh Ngoc, vice-directeur du Centre d’emploi et de soutien aux entreprises, qui dépend directement du Comité de gestion des zones franches et des zones industrielles de Hô Chi Minh-Ville.

Actuellement, les entreprises cherchent à embaucher 5.000 travailleurs, soit le même nombre que celui de l’année 2013. Il y a quatre ou cinq ans, le nombre de travailleurs à embaucher atteignait les 7.000 ou 8.000 grâce à l’afflux de commandes. Mais ces dernières années, l’activité des entreprises est moindre.

D’autre part, le nombre de travailleurs qui souhaiteraient changer d’emploi sera amené à baisser par rapport aux années précédentes, selon les estimations des experts. En effet, les salariés préfèrent rester dans la même entreprise. De plus, certaines entreprises apportent un soutien aux travailleurs à l’occasion du Têt.

Retrouver un nouveau travail n’est pas chose facile

Cù Phat Nghiêp, président du syndicat de l’entreprise Pou Yuen Vietnam à Hô Chi Minh-Ville, où l’on compte 80.000 salariés, informe qu’après le Têt 2010, le nombre de travailleurs de Pou Yuen qui ont décidé de changer d’emploi s’est porté à 10%. Ces deux dernières années, l’entreprise a payé les frais de transports des travailleurs qui rentraient dans leur province natale pour fêter le Têt. Les salariés restés à Hô Chi Minh-Ville, ont, eux, reçu des soutiens financiers et des cadeaux. Cela explique en partie la diminution du nombre de travailleurs qui décident de changer d’emploi. Le chiffre a baissé de 1,5% après le Têt 2012 et 2013.

Pendant l’année 2013, le besoin d’embaucher des travailleurs dans les entreprises des zones industrielles et des zones franches a néanmoins diminué. Faute de commandes, beaucoup d’entreprises ont cessé leurs opérations, réduit le temps de travail des salariés (en passant de 3 à seulement 1 ou 2 pauses par jour), ont revendu ou fait louer leurs ateliers, ou bien se sont dissoutes à cause de la mauvaise situation économique. C’est ainsi que 475 travailleurs en zones industrielles et zones franches à Hô Chi Minh-Ville qui ont perdu leur travail. Actuellement, le nombre total de travailleurs s’élève à 268.300 personnes.

À cause de la situation économique difficile, les travailleurs ont peur de changer d’emploi. Les entreprises rencontrent des difficultés, et retrouver un nouveau travail n’est pas chose facile.

Duc Truong/CVN

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