>>Féminicides : deux hommes en garde à vue le jour du Nouvel An
>>Féminicides : feu vert de l'Assemblée au bracelet antirapprochement
>>Marches blanches pour Julie, 30e victime de féminicide en 2019 en France
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le mis en cause, le concubin d'une des deux victimes, a été interpellé par la gendarmerie dans le restaurant familial en face de l'appartement où se sont a priori déroulés les faits", a précisé le procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland, confirmant une information initiale du quotidien Midi Libre.
Placé en garde à vue vers 19h00, le jeune homme aurait aussitôt expliqué à ses proches "avoir fait une connerie", a expliqué M. Balland, en soulignant que "la nature de l'arme reste à déterminer, même s'il s'agit sans doute d'un couteau".
La seconde victime, dont l'identité n'avait pas encore été déterminée vendredi soir 14 janvier par les enquêteurs, "pourrait être une voisine de palier de la jeune femme visée", a indiqué le procureur.
Ni le meurtrier présumé ni sa compagne n'étaient connus des services de police ou de gendarmerie, "que ce soit comme auteur ou comme victime", a insisté le procureur de Béziers.
La famille de la jeune femme a confirmé aux enquêteurs ne jamais avoir eu connaissance ni de coup ni de menace contre elle.
Selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur, 102 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint en 2020. Elles étaient 146 en 2019.
Si ce féminicide est confirmé, ce serait au moins le cinquième cette année, après quatre femmes tuées depuis le 1er janvier par leur compagnon ou ancien compagnon, dans le Maine-et-Loire, en Meurthe-et-Moselle, en Seine-Saint-Denis et à Nice dans les Alpes-Maritimes.
AFP/VNA/CVN