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Touristes étrangers visitant la Zone agricole high-tech de Hô Chi Minh-Ville. |
Photo: CTV/CVN |
Les autorités des districts de Hoc Môn, Cu Chi, Binh Chanh, Nhà Bè et Cân Gio ont été appelées à donner la priorité au développement des infrastructures et aux installations auxiliaires pour attirer davantage de visiteurs, prolonger leurs séjours et augmenter leurs dépenses.
Les autorités municipales ont également demandé au secteur du tourisme d’améliorer la qualité de son personnel pour l’agrotourisme, ce qui est strictement lié avec l’objectif de la ville de créer des emplois dans les zones rurales.
Les agences concernées fourniront un appui pour la construction de villages culturels et touristiques dans les districts. Les banques ont été invitées à aider les ménages agricoles à obtenir des prêts bancaires pour développer les services touristiques.
Malgré les efforts de la ville pour développer l’agrotourisme, de nombreuses fermes autrefois ouvertes à l’agrotourisme ont cessé d’offrir des services.
Un jardin de la coopérative d’orchidées Huyên Thoai dans la commune d’An Nhon Tây du district de Cu Chi, par exemple, a récemment suspendu ses circuits et services connexes après que des clients eurent endommagé des orchidées.
En dépit de ces problèmes, une agence de voyage de la mégapole du Sud a déclaré que l’agrotourisme était en train de devenir populaire dans de nombreuses localités, comme dans la province de Lâm Dông.
Selon le Service municipal du tourisme, en plus d'organiser des voyages pour examiner des modèles de production agricole, il a organisé des ateliers pour que des experts et des propriétaires de jardins puissent échanger des opinions, offrir des formations aux agriculteurs et recueillir les commentaires des parties prenantes. Il a également coopéré avec le Parc agricole de hautes technologies de Hô Chi Minh-Ville (AHTP) pour promouvoir l'agrotourisme.
Toutefois, selon AHTP, ses modèles d'agrotourisme sont plus appropriés aux études qu’au tourisme. De plus, les voyagistes veulent des services de restauration, qui nécessitent normalement un investissement important. Ils souhaitent également des services de qualité, mais sont seulement disposés à payer un bas prix pour l’entrée dans les sites.
Le Service municipal du tourisme a reconnu que l’agrotourisme avait rencontré des problèmes, et que les liens entre voyagistes, propriétaires de jardins et villages artisanaux n’avaient pas répondu aux attentes initiales.
VNA/CVN