>> La poussière de la circulation et de la construction, coupable de la pollution de l’air
>> Le Vietnam s'efforce d’améliorer la qualité de l’air
>> Hô Chi Minh-Ville développe des bus utilisant des sources d'énergie propres
La ville de Hanoï est confrontée à une aggravation de la pollution de l'air. |
Photo : VNA/CVN |
Le Service des ressources naturelles et de l’environnement de la ville se coordonne avec les autorités compétentes pour proposer des mécanismes et des politiques visant à encourager et à soutenir les modèles commerciaux et de production utilisant la paille comme matière première.
Parallèlement, il travaille à la recherche et à l’introduction de technologies appropriées permettant la collecte, le transport et le traitement de la paille de manière respectueuse de l’environnement.
Après l’expansion de ses frontières administratives, Hanoï figure désormais parmi les 17 plus grandes villes du monde. Elle est confrontée aux impacts négatifs de la pollution environnementale et du changement climatique qui nécessitent des solutions drastiques pour y remédier.
Dans le même temps, les statistiques montrent que 7,8 millions de véhicules de transport circulent dans la capitale, rejetant des émissions dans l’environnement et aggravant la situation.
Lors d’une récente conférence organisée conjointement par le Comité populaire de la ville et la Banque mondiale (BM) sur la gestion de la qualité de l’air à Hanoï, des experts ont affirmé que la lutte contre la pollution de l’air dans la ville nécessite une coordination des localités voisines.
La BM s’est engagée à aider Hanoï à faire face aux problèmes liés à l’environnement afin de construire une ville verte, propre et belle, et a proposé cinq solutions pour améliorer la qualité de l’air de Hanoï.
Elle a conseillé à Hanoï de mettre en œuvre efficacement l’interdiction du brûlage extérieur de la paille et des déchets agricoles, de mieux contrôler les déchets agricoles et d’appliquer des mesures pour réduire la poussière des rues.
La ville devrait appliquer les normes de contrôle des émissions des motos, promouvoir les transports publics et encourager le développement des véhicules électriques, a-t-elle déclaré.
La BM a recommandé à la ville d’élaborer une stratégie pour gérer durablement les déchets, augmenter la production d’engrais organiques à partir des déchets agricoles et réduire les émissions d’ammonium des résidus de récolte, d’utiliser des engrais inorganiques et des résidus d’élevage comme fertilisant pour les cultures.
En particulier, elle a conseillé à Hanoï de resserrer les normes d’émission pour les centrales électriques et l’industrie, d’augmenter la proportion d’énergie renouvelable et d’encourager la réduction de l’utilisation du charbon et de la biomasse dans les villages artisanaux.
VNA/CVN