>> Euro de hand : le Danemark surpris d'entrée par l'Islande
Le joueur de Magdebourg, Michael Nielsen Damgaard (gauche), arme un tir face à Artsem Karalek, de Kielce, pendant la finale de la Ligue des champions, le 18 juin à Cologne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le club de l'Est de l'Allemagne réalise un coup de maître pour son grand retour en C1 après sept années d'absence, deux ans après avoir remporté la Ligue européenne (la deuxième compétition continentale) et quelques mois après avoir glané son deuxième Super Globe de rang (le championnat du monde des clubs).
Titré auparavant en 1978, 1981 et 2002, il a déjoué les pronostics à "domicile" à la Lanxess Arena en écartant d'abord en demi-finales le double tenant du titre barcelonais aux tirs au but (2-1, 38-38) après avoir arraché la prolongation à six secondes de la fin.
Puis en finale face à Kielce (battu l'an dernier aux tirs aux but), qui a mené pendant l'essentiel du match et a eu la balle pour conquérir sa deuxième Ligue des champions (après 2016) au bout du temps réglementaire, manquée par Alex Dujshebaev, pourtant son arme fatale (8 buts).
"Je ne sais pas quoi dire, c'est trop d'émotions. C'est fou, c'est fou. Encore une victoire après prolongation, encore au forceps, encore folle. Nous n'avons jamais lâché, ça montre l'incroyable état d'esprit de l'équipe et son caractère. Nous savions que nous pouvions le faire" a déclaré Nikola Portner, l'un des deux gardiens du club allemand.
"Gisli, Gisli !"
Une vingtaine de secondes avant le tir de la gagne manqué par Dujshebaev, c'est le Danois Michael Damgaard (6 buts) qui avait égalisé (26-26) pour Magdebourg, qui peut aussi remercier le Néerlandais Kay Smits (8 buts) et Portner (8/27), auteur de plusieurs arrêts décisifs en prolongation.
Le joueur de Kielce, Alex Dujshebaev (gauche), à la lutte avec Gisli Thorgeir Kristjansson de Magdebourg pendant la finale de la Ligue des champions, le 18 juin à Cologne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dont un au tout début, fructifié quelques secondes plus tard par l'Islandais Gisli Kristjansson (27-26), de retour pour ce Final Four après une grave blessure (6 buts dimanche 18 juin). Et touché à une épaule en demi-finales avant de faire son retour dimanche, son prénom scandé par les supporters allemands.
Mené 30 à 28 à 1 min 30 sec de la fin, Kielce, avec ses trois Français (Tournat, Kounkoud et Nahi) entraîné par l'ancienne légende hispano-soviétique Talant Dujshebaev, a eu une balle de tirs au but mais n'a pas trouvé la faille dans la défense allemande avant que l'ultime coup franc de Roman Sycko ne soit stoppé par le mur.
Les Polonais menaient 22 à 20 avant que le match ne soit interrompu, à 12 min 20 sec de la fin du temps réglementaire, pendant une quinzaine de minutes après l'arrêt cardiaque d'un journaliste polonais en tribune de presse, tombé à la renverse avant d'être évacué inanimé par les secouristes, a constaté l'AFP.
L'EHF, la fédération européenne d’handball, a annoncé son dècès après la rencontre. Le Barça, double tenant du titre, a lui pris la troisième place en battant le PSG (37-31), qui ne monte pas sur le podium pour la première fois en six Final Four.
AFP/VNA/CVN