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L'attaquant français Olivier Giroud ouvre la marque de la tête contre Gibraltar, le 16 juin à Faro, au Portugal. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Il n'y avait quasiment aucun suspense avant le coup d'envoi en raison de l'écart de niveau abyssal entre les vice-champions du monde et la 201e nation au classement Fifa. Les Bleus ont confirmé sur le terrain leur supériorité mais sans administrer une déculottée à un onze adverse pourtant composé de joueurs amateurs, au terme d'une prestation assez terne.
Si les troupes de Didier Deschamps ne sont pas tombées dans le piège, comme souvent lors des rencontres internationales de fin de saison, ils ont été loin d'être souverains malgré une cascade d'occasions. Certes, tout roule d'un point de vue comptable pour le leader du groupe B avant la réception de la Grèce (2e à 3 pts avec un match en moins), lundi au Stade de France, mais le spectacle n'a pas été au rendez-vous et le record du plus large succès de l'histoire des Bleus (10-0 face à l'Azerbaïdjan en 1995) n'a jamais été menacé.
L'ouverture du score rapide d'Olivier Giroud dès la 3e minute, sur une tête imparable à la suite d'un centre de Kingsley Coman, aurait pu augurer d'un festival offensif. Mais la 54e réalisation du meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France n'a pas été l'élan attendu pour les Tricolores et il a fallu attendre un penalty du capitaine Kylian Mbappé après une main du capitaine de Gibraltar Roy Chipolina (45e+2) pour voir les Bleus se donner de l'air avant que le malheureux Aymen Mouelhi ne trompe son propre gardien en fin de partie (78e).
Mbappé l'ombre de lui-même
Sur une pelouse dans un piteux état et dans un stade occupé par à peine 5.000 spectateurs, il était peut-être compliqué de produire un jeu flamboyant mais on pouvait espérer une sortie beaucoup plus aboutie de la part des finalistes de la dernière Coupe du monde.
Le capitaine des Bleus, Kylian Mbappé, contre Gibraltar, le 16 juin à Faro. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Très attendu après avoir engagé cette semaine un bras de fer avec le PSG et annoncé son intention de ne pas prolonger son contrat au-delà de 2024, Mbappé a ainsi été l'ombre de lui-même. Avec son 39e but en bleu, le meilleur canonnier du Mondial n'est plus qu'à deux unités de Michel Platini (41) mais il a rarement fait les bons choix avec un déchet très inhabituel pour un joueur de cette dimension.
Le Français le plus remuant aura été Coman qui, outre sa passe décisive pour Giroud, a été l'un des seuls à essayer de provoquer ses adversaires directs balle au pied quand ses coéquipiers se sont très souvent contentés d'un jeu scolaire et sans rythme en dépit d'une outrageuse domination et de quatre tentatives sur le poteau d'Aurélien Tchouaméni (29e, 88e), d'Antoine Griezmann (52e) et d'Axel Disasi (90e).
Difficile en revanche de juger la performance des deux bizuths, le gardien Brice Samba et le défenseur Wesley Fofana, Gibraltar n'ayant fait que défendre. Le portier de Lens a tout de même failli encaisser un but qui aurait assurément fait le tour du monde sur un lob de plus de 40 m d'Ayoub El Hmidi après une passe trop molle de Griezmann (34e).
Pas de quoi donc fanfaronner pour l'équipe de France, qui aura donc assuré l'essentiel, les trois points de la victoire, mais sans marquer les esprits.
AFP/VNA/CVN