Ainsi, il est prévu un parc de 250 ha couvrant les quartiers de Thanh Xuân et Thoi An du 12e arrondissement, un autre dans le district de Binh Chanh, un nouveau jardin botanique et zoologique dans le 9e..., de même que l'élargissement des parcs Gia Dinh (arrondissement de Phu Nhuân), de Tram 2 (arrondissement de Thu Duc) et de Dâm Sen, ainsi que du complexe touristique de Suôi Tiên.
Afin de préserver et de développer ces parcs et autres espaces verts, la ville a défini une réglementation spéciale. L'objectif est d'obliger les investisseurs dans de nouvelles zones urbaines à réserver des zones de loisir non bitumées. Les organismes compétents vont par ailleurs commencer à supprimer les bâtiments vétustes et à déplacer les établissements polluants.
Actuellement, la mégapole du Sud comprend environ 500 ha d'espaces verts, soit 50% de moins qu'en 1998 du fait de sa très forte urbanisation, ce qui correspond à seulement 0,7 m²/habitant alors que la ville escompte un taux de 5 m².
L'urbanisation galopante dans les arrondissements et districts se fait donc lourdement sentir, notamment avec la mise en chantier de plusieurs grands immeubles et centres commerciaux.
Par ailleurs, le tarif de dédommagement, la libération ou le retrait de terrains intra-muros coûtent jusqu'à plusieurs milliards de dôngs, et à tous le moins de plusieurs centaines de millions de dôngs par hectare. Les maîtres d'ouvrages ne respectent pas les planifications en accordant du fonds de terrain aux espaces verts. Ainsi, affecter du terrain à la construction de parcs et autres espaces verts est donc pratiquement très difficile.
En outre, dans plusieurs parcs aujourd'hui, une bonne partie de leur superficie est utilisée à d'autres fins que celles d'espaces verts.
Pour l'heure, la mégapole du Sud dirige les localités à renforcer la gestion du terrain, à sanctionner les cas d'envahissement du parc pour effectuer le petit commerce (vente du café, vente ambulante...).
Minh Thu/CVN