>>Le FMI loue les réformes grecques malgré l’échec des discussions sur la dette
>>Échec des discussions sur un allègement de la dette grecque
Le poker menteur continue sur la Grèce : trois jours après l'échec de négociations, le FMI a assuré jeudi 25 mai croire à un compromis avec la zone euro en dépit de désaccords persistants sur la dette, mises au jour par des fuites. "Les divergences de vue se réduisent et tout le monde est optimiste sur la possibilité qu'un accord puisse être conclu lors de la prochaine réunion de l'Eurogroupe" le 15 juin, a soutenu devant la presse le porte-parole du Fonds monétaire international Gerry Rice. Lundi 22 mai, le FMI et les 19 ministres des Finances de la zone euro s'étaient pourtant quittés sans parvenir à un compromis permettant le déblocage d'un nouveau prêt à la Grèce, qui a besoin d'argent frais pour rembourser 7,5 milliards d'euros en juillet. Une fois encore, les discussions ont achoppé sur la question de la dette qui empoisonne les relations entre le FMI et la zone euro et suscite l'impatience des autorités grecques, qui estiment avoir fait leur part du chemin en adoptant de nouvelles mesures d'austérité à la mi-mai. L'équation reste complexe, sinon insoluble: le versement d'un nouveau prêt dans le cadre du plan d'aide approuvé à l'été 2015 reste suspendu à la participation financière du FMI, qui refuse de mettre à la main à la poche en l'absence d'un engagement ferme et détaillé des Européens à alléger la dette grecque. "La Grèce a adopté un ensemble de réformes solides (...) mais nous avons encore besoin d'avoir plus de précisions sur la question de l'allègement de dette", a expliqué M. Rice.
AFP/VNA/CVN