>>La Malaisie lance une nouvelle itiniative anti-corruption
"Soit la corruption soit l'État", a déclaré mercredi 24 mai le chef du gouvernement d'union nationale tunisien Youssef Chahed après une vague d'arrestations des hommes d'affaires tunisiens. Bien que menée dans la discrétion totale depuis mardi 23 mai dans la soirée, cette vague d'arrestations touchant plusieurs hommes d'affaires tunisiens influents soupçonnés de corruption et d'atteinte à la sécurité nationale ne cesse de faire la polémique. "Il s'agit d'un seul choix à prendre, la guerre contre la corruption", a souligné le chef du gouvernement lors d'une brève déclaration aux journalistes au siège du gouvernement à Tunis, sans pour autant donner des informations autour des récentes interpellations. Il a ajouté que "l'État poursuivra sa guerre jusqu'au bout (...) les Tunisiens sont appelés plus que jamais à s'unir". Sous couvert d'anonymat, des responsables tunisiens ont confirmé dans la presse locale l'arrestation de certaines figures de proue du paysage des affaires voire même certains cadres dans la fonction publique dont la Douane tunisienne, en vertu de l'État d'urgence désormais en vigueur depuis novembre 2015.
Xinhua/VNA/CVN