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Le représentant du gouvernement colombien Gustavo Bell (g) et le négociateur en chef de l'ELN Pablo Beltran (droite) se serrent la main à La Havane, le 1er août. |
"Ce que l'on attend de savoir, c'est si le nouveau gouvernement va continuer, ce que j'espère", a déclaré le chef de l'État qui doit passer le pouvoir le 7 août à Ivan Duque (droite), partisan d'une ligne dure avec les rebelles.
M. Duque s'est engagé à modifier l'accord de paix signé en 2016 avec les Farc, qui a permis le désarmement de 7.000 combattants de cette ex-guérilla. Il s'oppose notamment à ce que d'anciens guérilleros accusés de crimes graves participent à la vie politique sans passer préalablement par la prison.
Le gouvernement du président sortant Juan Manuel Santos négociait également la paix avec l'Armée de libération nationale (ELN), considérée comme la dernière guérilla active de Colombie.
Les deux camps finalisent cette semaine à Cuba un sixième cycle de négociations. Entamées en février 2017 à Quito, la capitale équatorienne, les discussions avec l'ELN ont été délocalisées à Cuba en mai après la décision de l'Équateur de se mettre en retrait en raison d'un regain des violences à sa frontière avec la Colombie.
Plus de 260.000 personnes ont été tuées et près de 83.000 sont portées disparues, tandis que 7,4 millions d'autres ont été déplacées au cours des affrontements qui ont opposé ces 50 dernières années notamment le pouvoir central aux mouvements de guérilla.
AFP/VNA/CVN