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L'avocat des droits de l'Homme Ben Crump stands au côté d'une plaignante pour discrimination contre Google lors d'une manifestation à San Francisco le 21 mars. |
L'accord couvre environ 15.500 employées ayant travaillé en Californie depuis septembre 2013, détaille un communiqué diffusé vendredi soir 10 juin par Lieff Cabraser Heimann & Bernstein et Altshuler Berzon.
L'entreprise a aussi accepté une analyse de ses pratiques de recrutement et de rémunération par des tierces parties.
"Après près de cinq ans de procédures, les deux parties ont convenu que la résolution de l'affaire, sans aucune admission (de responsabilité) ni conclusion, était dans le meilleur intérêt de tous, et nous sommes très heureux d'avoir conclu cet accord", a indiqué un porte-parole de Google dimanche 12 juin dans un message.
La plainte avait été engagée en 2017 devant un tribunal de San Francisco par des anciennes employées de Google estimant que le moteur de recherche payait les femmes moins que les hommes sur des postes équivalents et qu'elles étaient assignés à des échelons moins élevés que des hommes à expériences et qualifications équivalentes car l'entreprise se basait sur leurs salaires précédents.
Selon le texte de l'accord, rendu public par les avocats, Google "nie toutes les allégations de la plainte et maintient que (le groupe) s'est pleinement conformé à toutes les lois, règles et réglementations applicables à tout moment".
L'accord doit encore être approuvé par un juge.
"Nous nous engageons absolument à payer, embaucher et niveler tous les employés de manière juste et équitable", a affirmé le porte-parole de l'entreprise dans son message. "Si nous constatons des différences dans les rémunérations proposées, y compris entre les hommes et les femmes, nous procédons à des ajustements à la hausse pour les supprimer avant l'entrée en vigueur de la nouvelle rémunération, et nous continuerons à le faire."
Le moteur de recherche avait déjà accepté en 2021 de payer 3,8 millions d'USD au ministère américain du Travail à la suite d'accusations de discriminations envers des femmes et des Asiatiques.
La plus grande partie de cet argent devait servir à indemniser 2.565 femmes employées par Google à des postes d'ingénieur, ainsi que près de 3.000 personnes, candidates féminines ou candidats d'origine asiatique, qui n'avaient pas été choisies pour de tels postes.
Google avait alors déclaré que les discriminations avaient été détectées au cours d'une analyse interne de routine et que l'entreprise avait accepté de verser cette somme pour corriger la situation, tout en niant avoir enfreint la loi.