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Gérald-Berche Ngô |
Photo : CTV/CVN |
Aujourd’hui de retour dans son pays natal après avoir été bloqué en Europe pendant deux ans à cause de la crise sanitaire, Gérald-Berche Ngô a accepté de répondre aux questions du service français de la Voix du Vietnam.
Le Vietnam est toujours important pour moi. Dès que je peux, je viens ici pour passer des vacances ou travailler, et ça au moins une fois par an. Même si j’ai grandi en France, le Vietnam est toujours dans mon cœur. J’ai écrit plusieurs livres, notamment le Guide Évasion Vietnam qui est publié par Hachette, le plus important éditeur en France. Il y a eu 2013, 2016 et 2019. Le prochain est prévu pour cette année mais ma directrice de publication estime que pour l’instant, les Français ne reviennent pas assez au Vietnam. Voilà, on attend un peu le retour des touristes français ici, pour refaire un nouveau guide.
Pourriez-vous nous en dévoiler les nouveautés ?
Désolé, pour l’instant, je ne peux rien dévoiler mais il sera très différent, évidemment, des autres, puisque le Vietnam est un pays qui bouge très vite... Moi, ça fait donc depuis 2019 que je ne suis pas venu, à cause de l’épidémie, et je vois énormément de changements. Voilà, un guide sur le Vietnam… Avec la vitesse de développement du pays, il faudrait le réactualiser tous les ans.
Vous voyez énormément de changements… Mais est-ce que l’hospitalité des Vietnamiens reste toujours intacte ?
L’hospitalité des Vietnamiens, ça ne change pas. Les gens sont très accueillants, très gentils et toujours prêts à aider les touristes dès qu’ils le peuvent. C’est vraiment appréciable et pour le coup, différent de l’Europe. Les Européens sont plus réservés. À Paris par exemple, dans la rue, si on ne trouve pas son chemin, c’est difficile d’être aidé par quelqu’un parce que les gens sont pressés. Ils ne s’arrêtent pas forcément pour vous aider tandis qu’ici, c’est vraiment différent.
Vous avez parcouru le Vietnam du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest… Alors, quel est votre endroit préféré ?
Il y a beaucoup d’endroits magnifiques au Vietnam et je ne pourrais pas dire lequel je préfère, vraiment. Évidemment, j’ai un petit faible pour ma ville natale, Hô Chi Minh-Ville, mais maintenant elle est devenue beaucoup trop grande. Dà Nang est une ville où je pourrais vivre facilement. J’adore aller me baigner tôt le matin et puis prendre ma moto pour aller sur la péninsule Son Trà où on peut voir des singes et être vraiment dans la nature. Je suis allé voir un phare qui se situe tout au bout de la péninsule. Sur place, j’ai discuté avec le gardien. C’était très intéressant. C’est un métier passionnant pour quelqu’un qui n’a pas peur de la solitude. En tout cas, moi, quand j’étais avec lui, j’ai ressenti une certaine similitude entre sa façon de vivre et la mienne, par exemple quand j’écris, dans la tranquillité et loin de tout...